Anecdotes
Anecdotes 16è arrondissement

 


16/0044 Moi Tarzan, toi Jane

La piscine Molitor, 14 avenue de la Porte Molitor, a été inaugurée en 1929 par un plongeon du plus illustre Tarzan de l'histoire du cinéma: Johnny Weissmuller, champion olympique de natation. Le superbe ensemble Art Déco  est actuellement à l'abandon depuis 1970. Il sera heureusement l'objet d'une prochaine réhabilitation.

16/0045 La secte des naturistes

Au 48 de la rue du Général Delestraint, dans un immeuble cossu, une secte étrange avait son siège. De 1958 à 1961, les "Chevaliers du Cosmos" s'y réunissaient et même y vivaient ensemble, sous forme d'une véritable communauté. Déclarée le plus régulièrement du monde à la Préfecture de Police sous le nom plus anodin de "Ralliement des chercheurs de bonne volonté", cette secte avait la particularité de regrouper des adeptes, qui, sous l'autorité du mage Alfred Belmonte, vivaient nus et ne se nourrissaient que de fruits... Trois hommes et six femmes composaient la communauté. La fin de l'histoire est plus cruelle: souffrant de malnutrition, une des femmes ne pesant plus que 29 kg (qui refusa de se faire hospitaliser), et des enfants étant mêlés à ses agissements, la secte finit par inquiéter la Préfecture de Police. Le "mage" à la barbe blanche et aux longs cheveux bouclés se fit inculper de non-assistance à personne en danger. Les plus surpris furent les voisins, qui n'avaient jamais soupçonné ce qui se passait à leur porte.

16/0046 Gentleman cambrioleur

Vous connaissez certainement le célèbre héros de Maurice Leblanc: Arsène Lupin, le fameux gentleman-cambrioleur.Mais connaissez vous son adresse? Eh bien, il habitait au 8 rue Creveaux. Au 4è étage, sous le nom de Félix Davey, et son numéro de téléphone était le 648-73. En réalité, c'étaient le numéro et l'adresse de...Maurice Leblanc lui-même ! On n'est jamais si bien servi que par soi-même...

16/0047 Du sable pour votre sécurité

Lorsque vous passez à la hauteur du 22 avenue de Saxe, vous pouvez voir une grande borne en fonte, haute d'1m70. Mais à quoi peut-elle bien servir ? C'était un réservoir...à sable. Lorsqu'au début du 20è siècle, les rues étaient enneigées ou verglacées, c'était une réserve à portée de mains pour les services municipaux. Une trappe se trouve en bas de la borne. Il suffisait de l'ouvrir pour que le sable se déverse. Les sabots des chevaux étaient alors protégés des glissades souvent fatales sur les pavés parisiens.