Anecdotes
Anecdotes 17è arrondissement


17/0001 Un satyre en façade

La façade de l'immeuble situé au 4 rue Alfred Roll est abondamment décorée. La porte est surmontée du buste d'un homme, sans doute l'architecte ou le propriétaire, contenu dans un cartouche; au premier étage, un satyre offre un visage grotesque, dont le réalisme surprend. Enfin, au 4è étage, deux atlantes très réalistes soutiennent le balcon à balustres.

17/0002 Un superbe exemple d'Art Nouveau

132-134 rue de Courcelles, un superbe immeuble construit en 1907 est un exemple très représentatif du style Art Nouveau. La façade est percée d'ouvertures cintrées et couronnée de deux coupoles en béton décorées de grès émaillé. Le décor se compose de mosaïques à motifs floraux, de quatre haut-reliefs et d'une frise animalière.

17/0003 La cité des Fleurs

S'il y a un seul endroit à visiter dans cet arrondissement, c'est bien celui-ci! Cette voie ouverte au 19è siècle était destinée par ses promoteurs à créer un havre de tranquillité, au milieu du vacarme de ce quartier ouvrier et animé. Leur projet était précis: les habitations ne devaient pas posséder plus de deux étages, et l'espace entre la rue et la maison était réservé au jardin. Tous les détails avaient été étudiés, jusqu'aux essences d'arbres fruitiers qui devaient être plantés dans les jardins! Les façades ne sont pas en reste: du Renaissance au néo-gothique. Je vous laisse la découvrir et en apprécier toutes les subtilités.

17/0004 Prendre son bain dehors ?

Au 4 rue d'Héliopolis se dresse un étonnant immeuble, qui abrite des ateliers d'artistes. Très représentatif des années 30, par le jeu des volumes et le dessin des balcons-baignoires.

17/0005 Un hôtel qui devient un hôpital puis une banque

Au 1, place du Général Catroux, se trouve un étonnant bâtiment. Il abrite aujourd'hui la Banque de France, mais il a une histoire étonnante. Jugez plutôt: entre 1878 et 1884, un richissime baron, Emile Gaillard, se fit construire la réplique de l'aile droite du château de Blois. Pas mal pour recevoir quelques amis le soir...
Banquier et Régent de la Bnaque de France, le baron Gaillard était un amateur d'art éclairé, particulièrement celui de la Renaissance. Il organisa dans son hôtel de nombreuses fêtes, mais, ruiné, couvert de dettes, il disparut en 1902.
Après avoir failli abriter la Mairie du 17è arrondissement, l'hôtel devint un hôpital militaire, avant d'être racheté en 1921, par la Banque de France. La salle des coffres, unique au monde, est bordée d'un fossé rempli d'eau. On dit aussi que de féroces crocodiles assurent la protection rapprochée du trésor... Mythe ou réalité?
Hum...De toutes façons, qui sont les plus féroces? Les crocodiles...ou les banquiers? (Je plaisante, je travaille dans une banque...)

17/0006 Une opération de promotion immobilière "moyenne"

La rue Barye, ouverte vers 1881, est un joli spécimen de promotion immobilière "moyenne", dans un quartier très huppé, celui de Courcelles. Elle comprend douze maisons, toutes construites en 1881, par le même architecte, C.Monière. Le style est très sobre, les sculptures absentes, et seules les ferronneries, les tables et les refends les individualisent.

17/0007 Explosion démographique aux Batignolles

La construction de l'église Ste Marie des Batignolles, place Félix Lobligeois, doit beaucoup à l"explosion démographique du village, qui réclamait un lieu de culte. Elle fut construite en 1827 et agrandie en 1851. Durant la même période, la population passa de 3 000 habitants en 1823 à 28 752 en 1851!
Le manque de clocher choqua cependant les paroissiens. Un campanile fut ajouté en 1851, pour abriter la cloche Etienette.