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Anecdotes 11è arrondissement

 

11/0035 Le juif qui tuait d'autres juifs

Nous sommes en 1938. Un juif ukrainien, Max Bloch, a passé la majeure partie de sa vie à errer en Europe centrale. Vivant de petits boulots, comme l'on dirait de nos jours, il ne répugne pas à l'exercice d'activités plus illégales, voire crapuleuses. Soyons clairs, Max Bloch est un petit truand qui se cache derrière l'image honorable de tailleur, activité qu'il exerce d'ailleurs avec succès, et qui lui apporte un certain confort, au bout de quelques années. En 1933, il vit en Allemagne nationale-socialiste, où il est arrêté dix fois pour divers délits...En 1937, il finit par s'établir en France, rue Oberkampf. Il se lie d'amitié avec un couple d'israëlites, M et Mme Gutowicz, originaires de Pologne. En dehors de la religion, ils ont un autre point commun: leur double vie. Tailleurs le jour, voleurs et receleurs la nuit.
Bloch se spécialise dans la première activité, Gutowicz dans la seconde.
Et puis, tout se gâte. Des bijoux volés par Bloch sont estimés par Gutowicz à 4 500 francs. Bloch découvre dans la presse que le seul collier vaut déjà 75 000 francs ! Conscient de s'être fait rouler, furieux, il abat M et Mme Gutowicz, mais se fait ceinturer par les voisins, alertés par les coups de feu. Il acceptera sans broncher sa condamnation à mort, et provocateur, il s'écriera même lors de son procès: "Qu'on se dépêche de me couper le cou !". Dans le fourgon qui le conduit à la guillotine, il chantera des chants yiddish à tue-tête, et hurlera à la foule assemblée boulevard Arago pour assister à son exécution: "Nieder Hitler !" (A bas Hitler !)
Ce seront ses dernières paroles.

11/0036 Coopération franco-italienne

Rue de Lappe, près de la Bastille, il y a le célèbre Balajo. C'est là que le bal-musette (Viens poupoule, viens poupoule, viens...) y a gagné ses lettres de noblesse. Encore de nos jours, on vient y danser la valse-musette et d'autres danses populaires. Mais le bal musette n'est pas né tout seul. C'est sous l'impulsion des immigrés italiens, arrivés en masse à Paris dans les années 1920-1930, pour fuir le fascisme, qu'il est né. En effet, nombreux à s'être installés dans le faubourg St Antoine pour y travailler le bois (des Gepetto, en somme...), ils confrontèrent leur sens de la fête avec les Auvergnats, très présents aussi dans le quartier, pour donner naissance au bal musette.

Une autre version est proposée par Laurent:
pour lui le bal-musette est né dès 1880, avec en effet, des émigrés Italiens (mais surtout des Auvergnats) qui ne fuyaient pas le fascime puisqu'il n'existait pas encore.
Donc fin 19 eme les Italiens, avec leurs accordéons diatoniques, sont d’abord assez bien acceptés par certains joueurs de musette.
Les cabrettes auvergnates s'associèrent aux accordéons diatoniques des Italiens, autres immigrés, pour former dès 1880 les premiers bals musette.
C'est seulement à partir de 1900 (pile),avec la naissance de l'accordéon chromatique, que les Italiens quittent le quartier pour aller jouer ailleurs. Nous sommes donc loin de la naissance du bal musette en 1920 ou 30 par des Italiens fuyant le fascisme, aidés par quelques rares Auvergnats.

11/0037 Le premier hôte de la Bastille...

... fut son bâtisseur ! Vers 1367, le prévôt Hugues Aubriot décida de poser la première pierre de la Bastille. Elle était destinée à assurer la protection orientale de Paris contre les Anglais. Par suite de manque de main d'oeuvre, et comme il fallait faire vite, Aubriot fut contraint d'employer le système de la "presse". des archers sillonnaient les rues avoisinnantes, et raflant tous les oisifs, les réquisitionnaient pour travailler sur le chantier. Le mécontentement fut général et les plaintes si nombreuses que le malheureux prévôt, disgracié, fut le premier prisonnier de la Bastille, achevée en 1382.

11/0038 Jules et sa pipe

Au 132 boulevard Richard Lenoir, Georges Simenon a logé son héros, le commissaire Jules Maigret. Célèbre pour sa capacité à décortiquer la personnalité des protagonistes de l'affaire, il vivait dans un quartier populaire, où il vit modestement. Il aime à se retrouver avec son épouse, Louise, qui lui préparait de bons petits plats.

11/0039 Un évêque sur des barricades ?

Rue du Faubourg St Antoine, tout près de la place de la Bastille, mourut Monseigneur Affre, archevêque de Paris. Il y fut mortellement blessé, le 25 juin 1848, sur une barricade, où il a vainement tenté de s'interposer pour éviter toute effusion de sang.

11/0040 Comme un arbre dans la ville

A l'angle de la rue Amelot et de la rue Oberkampf, si vous regardez la brasserie "Le Centenaire", vous découvrirez avec surprise ... un frêne qui semble sortir de la terrasse ! L'effet est vraiment surprenant, et le nom de la brasserie n'a rien à voir avec l'âge de l'arbre... Il rappelle que la boutique fut fondée 100 ans pile-poil après la Révolution, en 1889. 

 

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