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Balade n°80 - Au musée Carnavalet - solution

 

Balade n°80

(solution)

Au Musée Carnavalet

(Le musée est gratuit pour les collections permanentes)

 

Départ dans la cour, avant d’accéder à l’accueil.

 

Où se trouve Julie Cicéron (difficile) ?

C’est le nom qui figure sur une des dalles funéraires (la n°133), en traversant la cour, sous les arcades.

Rescapées de l’Hôtel de Ville (difficile).

Deux statues féminines se trouvent de part et d’autre de l’escalier qui descend, juste avant les vestiaires. Elles sont rescapées de l’ancien Hôtel de Ville (qui s’appelait au 17è siècle « La Maison aux piliers »), réalisé par l’architecte Italien Le Boccador. Incendié par les Communards, l’Hôtel de Ville disparut totalement, entraînant avec lui des millions d’archives des Parisiens, qui y étaient conservées depuis des siècles. L’Hôtel de Ville actuel n’est qu’une copie du précédent, reconstruit en toute hâte et à grands frais par la IIIème République.

Qu’offrait-on à tout consommateur d’un café ?

Juste à votre gauche, après l’escalier qui monte à la première salle, l’ancienne enseigne du Clairon de Plaisance affichait bien haut qu’un croissant était offert à tout consommateur d’un café. On dirait de nos jours qu’il s’agit d’une opération publicitaire, non ?

Que vendait-on à l’enseigne de « La tête noire » ?

C’était un marchand de vin, dont l’enseigne figure sur le mur de droite.

Son handicap lui servit à promouvoir son enseigne (difficile).

Toujours sur le mur de droite, l’enseigne « Au millionnaire » (n°54), représente la main de son propriétaire, déformée par un kyste et moulée  pour l’occasion. Cette enseigne était un celle d’un marchand de pains au lait.

Où le 296 vous emmène t-il ?

Le tramway de la ligne 296 vous menait de la Bastille à la Porte Rapp (vitrine avant l‘escalier). 

Tournez à gauche dans la deuxième salle des enseignes. Enseigne feuillue de quincailler (difficile)

En entrant dans la salle, sur votre droite, vous pourrez admirer l’enseigne d’un quincailler « A l’orme de St Gervais ».
Cet orme a une histoire bien particulière. En effet, « donner rendez-vous sous l’orme » était une expression très usitée de nos aïeux, qui avait une signification quelque peu négative. 

Cela signifiait donner un rendez-vous à quelqu’un avec l’intention de ne pas s’y trouver. L’ancêtre de notre lapin moderne, en quelque sorte

Au temps de la féodalité, on plantait souvent un orme devant la porte des manoirs ou châteaux comme à l’entrée des églises. La place où se trouvait cet arbre était devenue un endroit de réunion où l’on s’amusait et où l’on dansait. Les magistrats (dans ce temps-là il n’y avait pas de tribunal) venaient même y rendre la justice, et il arrivait quelquefois que les plaideurs qui devaient se présenter devant eux ou s’y faisaient attendre ou manquaient de comparaître à ces séances judiciaires, établies en plein air, et qu’on appelait les plaides (plaidoyers) de la porte.

La mauvaise volonté qui motivait ces absences a donné lieu à l’expression employée par les gens qui n’acceptaient pas un rendez-vous et qui répondaient à une invitation : Attendez-moi sous l’orme cette petite phrase, devenue proverbe, a suggéré l’idée au poète Regnard, de composer une comédie avec ce titre Voici les deux vers que l’on y trouve :

Attendez-moi sous l’orme,
Vous m’attendrez longtemps.
 
L’orme de St Gervais a bel et bien existé. Il existe même toujours de nos jours, même si l’orme qui est planté devant l’église, non loin de la Mairie du 4è arrondissement, est un descendant de l’arbre originel. Regardez les balcons en fer forgé sur les immeubles alentour, vous y verrez représenté…un orme !

Ici, 76 personnes trouvèrent la mort.

Dans une vitrine, vous trouverez une maquette de l’ancien Opéra Comique (salle Favart), dans lequel 76 personnes trouvèrent la mort dans l’incendie qui le ravagea le 25 mai 1887

Que vendait un marchand de celles (très difficile) ?

C’était un marchand de tabourets. Vous trouverez la liste des cris de Paris et les métiers correspondants sur le panneau, à votre droite.

Dans quelle rue se trouvait le marchand d’estampes ?

Rue Mabillon, comme en témoigne le tableau à gauche.

D’où étaient originaires les ramoneurs parisiens ?

Un tableau représente « Les petits ramoneurs » venus de Savoie.
Les maçons étaient Creusois, et les bougnats, d’Auvergne.

Que manque t-il à « La petite hotte » ?

Cette enseigne de marchand de vin, au-dessus de la porte de sortie de la salle, est mal orthographiée. Il manque un « t » à « hotte ».

Sortez et entrez dans la salle de gauche.
Qui guide Louis XVI ?

Minerve, d’après une pendule située sur la cheminée.

Entrez dans la salle 30.
C’est lui le bâtisseur des pavillons d’octroi des fermiers Généraux.

Un portrait de Nicolas Ledoux se trouve à gauche en entrant. Ces pavillons d’octroi, qui permettaient de percevoir les taxes sur les marchandises entrant dans Paris, furent supprimés par la Révolution, car instaurés par l’Ancien Régime. Mais comme souvent, l’idéologie est rattrapée par les réalités. Les taxes furent très vites rétablies par le pouvoir révolutionnaire, qui voyait le déficit du budget de la France s’envoler, alors que les impôts ne rentraient plus…
On trouve encore quelques-unes de ces superbes rotondes, dont celle de la place Stalingrad, entre cette place et le Bassin de la Villette.

Sortez de la salle et montez l’escalier. En haut de cet escalier, vous pouvez admirer des peintures murales provenant de l’ancien hôtel de Luynes.
On y voit, en autres personnages, un bébé dans les bras de sa mère. Que fait-il ?

Il tient un oiseau, attaché par une patte par une ficelle.

Entrez dans la première salle.
A qui appartenait le fauteuil avec le lutrin et le nécessaire à écrire ?

A François-Marie Arrouet, dit Voltaire..

Entrez dans la seconde salle.
Où se trouve Pantalon ?

Ce célèbre personnage de la Comedia dell’Arte italienne est le 2ème sur les 4 représentés.

Entrez dans la salle suivante.
Elle a battu le lièvre et voilà sa récompense (très difficile) !

Sur votre gauche et sur la cheminée, la pendule est décorée par des écailles…de tortue !

Entrez dans la salle suivante.
Avec quoi joue la petite fille ?

Sur le tableau à gauche, après le petit escalier qui descend, une petite fille joue avec un mouton en bois.

Entrez dans la salle suivante, après avoir descendu l’escalier.
Sur la place Pigalle, combien y a t-il de voitures à cheval ?

Sur le tableau de Lucien Lièvre, il y a deux voitures à cheval : une à proximité du tram, l’autre est au fond, contre les immeubles.

Quel était l’ancien nom de la place du Colonel Fabien ?

Le tableau d’Alfred Courmes  représente la place du Combat, ancien nom de la place du Colonel Fabien. Elle était ainsi dénommée, car il s’y déroulait des combats d’animaux, dans une arène, de 1778 à 1850.

Où se trouve Liane de Pougy ?

Anne-Marie Chassaigne, dite Liane de Pougy, épouse d’Henri Pourpe puis, par son second mariage, princesse Ghika, est une danseuse et courtisane de la Belle Époque, née à La Flèche (Sarthe, France) le 2 juillet 1869 et morte à Lausanne (Vaud, Suisse) le 26 décembre 1950
A 30 ans, elle a tous les hommes à ses pieds, ce qui ne l’empêche pas d’entretenir de torrides liaisons avec Valtesse de La Bigne ou bien Émilienne d'Alençon. Elle rencontre ensuite l'amour de sa vie, la romancière d'origine américaine Natalie Clifford Barney. Celle-ci se présente chez Liane déguisée en page florentin et Liane, touchée par tant de fraîcheur et de spontanéité, se prend d'une réelle affection pour la jeune femme. Leur liaison qui ne dure qu'une année défraie la chronique, mais Natalie est rapidement infidèle et vit une liaison avec la poétesse Renée Vivien. Liane raconte cette expérience dans un livre intitulé Idylle saphique (1901). Présenté comme un roman, le livre à la réputation sulfureuse est un grand succès de librairie.
Elle figure sur le tableau monumental d’Henri Gervex « Une soirée au Pré-Catelan ». Elle est attablée, dans la baie centrale, la tête penchée.

Qui était surnommée « L’impératrice des roses » ?

Il s’agissait de Béatrice Lemaire. Cette femme-peintre est représentée dans son atelier, sur une toile de Félix Bertrand.

Entrez dans la salle F.G. Seligmann.
Où la comtesse de Noailles écrivait-elle le plus souvent ses œuvres ?

Dans son lit, qui se trouve à gauche en entrant.

Où se trouve Paul Morand ?

Sur le tableau « La partie de poker », c’est le personnage du centre. Diplomate, brillant écrivain, il écrivit notamment « L’homme pressé » et finit Académicien.

Que représente « Vertige » ?

Un baiser « osé », qui fit scandale au Salon de 1903.

Sous quel nom était plus connu Louis Farigoule ?

Jules Romains, auteur des « Copains » (tableau de P.E.Bécat, en haut).

Entrez dans la salle suivante. C’est la salle de bal de l’hôtel de Wendel.  Sortez par le couloir.
Que transporte t-on aux Invalides ?

Un étendard allemand dans une voiture (Tableau de J.Béraud)

Prenez le couloir (salle 145). Sur la ligne 4, quelle station de métro fut la dernière à être construite ?

En juillet 1910, ce fut la station St Michel (tableau en face des toilettes).

Entrez chez Fouquet, une merveille de l’Art Nouveau !
Combien d’oiseaux font la roue ?

Il y a deux paons en face de vous, l’un fait la roue, l’autre a ses ailes repliées.

Qu’a fabriqué Facchina ?

Une mosaïque représentant le Parisien et la Parisienne, vestige du Café Riche, boulevard des Italiens.
Sa technique était particulière. Il déposa un brevet pour une méthode d'extraction des pavements de mosaïques antiques à l'Institut National de la Propriété industrielle en 1858, en réutilisant une technique déjà pratiquée par les mosaïstes vénitiens. Il utilise également un dérivé de cette technique, la pose indirecte qui permet une préfabrication des mosaïques en atelier et qui facilite le travail des mosaïstes. Dans cette technique, les tesselles de la mosaïque sont préassemblée et collées sur un carton souple ; le mur destiné à accueillir la mosaïque est alors recouvert de mortier frais et la mosaïque déposée en une seule fois, ce qui réduit le temps de travail sur place et permet une réduction considérable des coûts de production. Cette technique rencontre un grand succès lors de l'Exposition universelle de 1855 et se répand rapidement. Elle permet à Facchina d'obtenir de nombreuses commandes. C'est ainsi qu'à Paris, il décora, entre autres, le nouvel opéra construit par Charles Garnier, ainsi que les sols de plusieurs passages.

Montez l’escalier, et dirigez-vous à droite vers la salle 140.
Où se trouvait le marché aux pommes ?

Juste à gauche, un tableau représente le marché aux pommes, qui était situé quai de l’Hôtel de Ville, à la fin du 19è siècle et au début du 20è.

Il était célèbre grâce à un lapin montmartrois. De qui s’agit-il ?

André Gill, célèbre peintre et caricaturiste montmartrois, peignit l’enseigne du non moins fameux « Lapin agile », un jeu de mot à partir du titre initial de l’œuvre : Le lapin à Gill.
Il peignit aussi l’ « Esquisse pour un panorama du boulevard Montmartre 1877 », visible dans cette salle.

Entrée de la Bièvre à Paris.

Tableau « La poterne des Peupliers », posé à plat dans la 2è vitrine sur les quatre situées à votre droite.

Entrez dans la salle « La Belle Epoque ».
Quand la demeure d’un saint devient une prison.

Un tableau posé à plat dans la 3è vitrine à votre droite, représente « La façade de la prison St Lazare ». Il s’agit de l’ancienne maison des Lazaristes, où vécut et mourut St Vincent de Paul. Elle devint prison sous la Révolution, et fut démolie en 1935.

Descendez l’escalier.
Célèbre librettiste d’Offenbach.

Un tableau d’Elie Delaunay représente Ludovic Halévy, librettiste d’Offenbach.
Il collabora à de nombreux livrets d'opérettes avec Léon Battu, Hector Crémieux, et surtout Henri Meilhac (1831-1897), avec qui il donna les livrets des plus célèbres œuvres scéniques de Jacques Offenbach dont La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867) et La Périchole (1869). Ce duo de plumes fut également à l'origine de la non moins célèbre Carmen de Georges Bizet (1875).

Un des pionniers de la photographie.

A droite de la porte, se trouve un tableau représentant Félix Tournachon, plus connu sous le nom de Nadar.

Entrez dans la salle suivante.
Quelle casaque porte le 3ème ?

Le 3ème jockey de « La course à Longchamp » porte une tunique blanche, barrée d’une ligne oblique rouge. 

De quelle race est le chien dans la pâtisserie ?

Juste à droite de la porte de gauche, Jean Béraud a peint la pâtisserie Gloppe, qui se trouvait 6, avenue des Champs Elysées. Le chien est un caniche royal.

Tournez à gauche vers le salon de repos (n°134).
Son nom, déformé par les Américains, devint celui d’un petit objet publicitaire.

Les ateliers de Monsieur Gaget (devenu gadget avec l’accent américain), qui fondirent la statue de la Liberté, donnée aux Etats-Unis en gage de l’amitié franco-américaine, sont représentés sur un tableau sur le mur de gauche.

Entrez dans la salle suivante.
Que représentent les cinq médaillons du Comptoir d’Escompte de Paris, rue Bergère ?

Dans ce qui est devenu le siège social de la BNP, rue Bergère, les cinq médaillons  représentent les cinq continents (la maquette du bâtiment est dans la vitrine de gauche).

Fait de farine et de sciure de bois (difficile).

Du pain datant du siège de Paris en 1871 est conservé dans un bocal de verre, dans la vitrine du fond. Rappelons que les Prussiens faisaient le siège de Paris, et interdisaient l’approvisionnement de la capitale. Les Parisiens les plus fortunés purent trouver, dans les restaurants huppés, du steack de girafe ou de l’entrecôte de rhinocéros. Tous les animaux du zoo de Vincennes furent ainsi dévorés. Ensuite, ce fut le tour des animaux domestiques : chats, chiens oiseaux, poissons…
Puis, les rats qui pullulaient dans la capitale furent mis à contribution. Les restaurants les plus audacieux affichèrent fièrement le menu du jour : rat-goût, rat-tatouille, etc… (absolument authentique!).
Enfin, mais ce n’est pas confirmé, on mentionna quelques cas d’anthropophagie…

Dans ces conditions, on comprend pourquoi le pain fabriqué durant le siège était composé de farine et de sciure.

Entrez dans la salle suivante.
Ancêtre d’internet.

Projection de dépêches à la Télégraphie Centrale en 1870 (tableau à l’angle gauche de la pièce).

Que peut-on obtenir pour 2 francs ?

Des rats, pendant le siège de Paris sur le tableau à gauche du ballon de Gambetta.

Entrez dans la salle suivante (le Second Empire, salle n°129).
Quelle rotonde n’emprunta jamais Napoléon III (difficile) ?

La rampe d’accès à l’Opéra Garnier. Si la construction en fut décidée sous son règne, il ne fut inauguré qu’en 1875, soit cinq ans après l’abdication de l’Empereur.

Que surnommait-on le boulevard du Crime ?

Le boulevard du Temple. De nombreux théâtres produisaient au 19 è siècle et au début du 20è, des pièces de boulevard, où le sang coulait à flots : c’était l’époque du Grand-Guignol.

Entrez dans la salle suivante.
En 1860, Napoléon III décida d’agrandir Paris, jusqu’alors enserré dans les enceintes des Fermiers Généraux. Il annexa des communes limitrophes pour créer le Grand Paris. Combien de communes furent-elles annexées ?

11 :

Belleville, commune depuis 1789, ainsi que son « écart » de Ménilmontant (à cheval sur les 19e et 20e arrondissements)

Grenelle, commune depuis 1830 (15e arrondissement)

Vaugirard (15e arrondissement)

La Villette (19e arrondissement)

à noter: le hameau de Clignancourt (18e) est totalement annexé à Paris, le village de Chaillot(16e) était déjà rattaché depuis 1702.

Communes supprimées mais partiellement annexées par Paris, le reste du territoire communal ayant été annexé par une autre commune

Auteuil (16e arrondissement et Boulogne)

Batignolles-Monceau, commune depuis 1830 (17e arrondissement et Clichy)

Bercy, commune depuis 1790 (12e arrondissement et Charenton)

La Chapelle ou la Chapelle Saint-Denis (18e arrondissement ainsi que Saint-Ouen, Saint-Denis et Aubervilliers)

Charonne, commune depuis 1790 (à cheval sur les 19e et 20e arrondissements ainsi que Montreuil et Bagnolet)

Montmartre, commune depuis 1790 (18e arrondissement et Saint-Ouen)

Passy (16e arrondissement et Boulogne)

Un tableau d’Adolphe Yvon représente Napoléon III donnant à Haussmann le dévret d’annexion des communes suburbaines.

Il fut le premier protecteur des Monuments historiques.

Prosper Mérimée, sur le 2è tableau à gauche de la première fenêtre.

Entrez dans la salle suivante sur la droite.
Où se trouvent les bouquinistes ?

Sur un tableau de W.Parrott, quai de Conti.

Cherchez les Panoramas (difficile).

Les Panoramas du boulevard Montmartre en 1820. C’est le dernier tableau à droite en haut de la vitrine de droite, avant de sortir. Les Panoramas sont ces deux tours encadrant l’entrée du passage des Panoramas, à l’intérieur desquelles un public ébahi assistait à ce qui était l’ancêtre du cinéma. Une toile peinte, rétro-éclairée faisait le tour de la pièce, et permettait ainsi au public, assis au centre, d’admirer des paysages, des villes, des batailles, qui défilaient sous leurs yeux.

Tournez à droite, et montez l’escalier à droite, vers les salles de la Révolution Française.
Ici, 169 prisonniers furent massacrés pendant la terreur par les révolutionnaires.

La prison de la Force est au n°9 sur le plan de Verniquet de 1791.

Entrez dans la première salle « Les Etats Généraux ».
Le même que celui de David, mais en miniature.

Une plaque de bronze en en bas-relief, « Le serment du Jeu de paume », se trouve dans la 3è vitrine sur la gauche en entrant.


Entrez dans la salle suivante « La prise de la Bastille ».
Ces boutons sont très particuliers. Pourquoi ?

Au-dessus des clés de la Bastille, se trouve une série de 12 boutons. Ils sont fabriqués avec des pierres de la Bastille. Remarquez qu’ils comportent tous la même erreur : il manque le « a » de la Bastille. Cette faute a été corrigée ultérieurement.

Homme politique, entrepreneur ou précurseur du marketing ?

Le citoyen Palloy, entrepreneur de son état, fut chargé de s’occuper de la démolition du symbole qu’était la Bastille. Il commença les travaux le soir même du 14 juillet 1789. Mais il ne s’arrêta pas là. Ayant flairé la bonne affaire, il fit réaliser des maquettes miniatures de la célèbre prison, une par pierre en bon état, et les vendit comme souvenirs, de même qu’il commercialisa, pour son plus grand profit, les débris des pierres inexploitables, tels les boutons que nous avons vus précédemment. Un entrepreneur certes, mais un habile commerçant, et un précurseur du marketing moderne, à coup sûr (vitrine de droite avant la porte) !

Entrez dans la salle suivante « La Fête de la Fédération 1790 ».
A l’époque, on était patriote. Un soulier en témoigne.

Un soulier de femme, porté pendant la Fête de la Fédération, est bleu, blanc, rouge.

Entrez dans la salle suivante.
Qu’est-ce qu’un sans-culotte ?

Les révolutionnaires portaient le pantalon, en opposition aux culottes que portaient les membres de la noblesse et de la bourgeoisie (vitrine de gauche).

Entrez dans la salle suivante n°105.
A qui appartenait le cahier d’écriture ?

Dans la 1ère vitrine à droite, se trouve le cahier d’écriture du dauphin Louis XVII, à la prison du Temple.

Que trouve t-on entre Germinal et Prairial ?

Dans le calendrier révolutionnaire situé dans la 2è vitrine avant de sortir, c’est Floréal qui se trouve entre ces deux mois. Ce calendrier avait été imaginé par Fabre d’Eglantine, qui avait aussi écrit « Il pleut bergère », charmante comptine, aux paroles lourdes de sens, car elle annonce la Révolution.

Entrez dans la salle suivante « La Convention ».
Que dit la pique ?

Dans la vitrine d’angle, sur la pique du citoyen Lefebvre, on peut lire : « Ca ira ! Vive la République ! »

Entrez dans la salle suivante « Le Directoire ».
Ce dévoué soldat aurait eu du mal à vous faire l’accolade. Pourquoi ?

Sur le tableau à gauche du buste de Bonaparte, est peint un soldat amputé d’un bras.

Entrez dans la salle suivante n°111.

Après avoir été la Basilique Ste Geneviève, le Panthéon fut consacré aux grands hommes de la République, sous la Révolution. Qui lui rendit ensuite au culte catholique ?

Napoléon en 1801 (tableau sur le mur de droite « Vue intérieure du Panthéon ».

Entrez dans la salle suivante « L’anglaise et le duc ».
Quel cinéaste a réalisé ce film ?

Eric Rohmer.

Revenez sur vos pas. Entrez dans la salle suivante n°109 puis 110 « La Révolution et la guerre ».
Ce fut le bourreau de la Vendée.

Le général Turreau et ses colonnes infernales provoqua un véritable génocide en Vendée.
Après l'anéantissement de l'Armée catholique et royale lors de la Virée de Galerne, le général Turreau met au point un plan visant à quadriller la Vendée militaire par douze colonnes incendiaires avec pour ordres d'exterminer tous les « brigands » ayant participé à la révolte, femmes et enfants inclus, de faire évacuer les populations neutres ou patriotes, de saisir les récoltes et les bestiaux et d'incendier les villages et les forêts, de faire enfin de la Vendée un « cimetière national » avant de la faire repeupler par des réfugiés républicains.

De janvier à mai 1794, les colonnes quadrillent les territoires insurgés en Maine-et-Loire, dans la Loire-Inférieure, la Vendée et les Deux-Sèvres. Certaines se livrent aux pires exactions, telles qu'incendies, viols, tortures, pillages et massacres des populations, souvent sans distinction d'âge, de sexe ou d'opinion politique. Ces atrocités coûtent la vie à des dizaines de milliers de personnes et valent aux colonnes incendiaires d'être surnommées « colonnes infernales ».

Loin de mettre fin à la guerre, ces exactions provoquent de nouveaux soulèvements des paysans menés par les généraux Charette, Stofflet, Sapinaud et Marigny. Ne parvenant pas à vaincre les insurgés, dénoncé par les patriotes locaux et certains représentants en mission, Turreau finit par perdre la confiance du Comité de salut public, sa destitution mettant fin aux colonnes mais pas à la guerre.

Tableau à droite « Le général Turreau »

Revenez sur vos pas et traversez les salles 109, 108, 107, 106, 105, 104, 103, 102, 101 ;
Descendez l’escalier puis tournez à droite. Descendez l’escalier.

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