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Balade n°66 - Du métro Jourdain au métro Oberkampf - solution

Balade n°66

(solution)

Du métro Jourdain au métro Oberkampf

 

Départ métro Jourdain, devant l’église St Jean Baptiste de Belleville.

 

Dirigez-vous vers la rue Lassus. Communard près de ses sous.

A l’angle de la rue Lassus et de la rue de Belleville, une plaque commémore le souvenir de Zéphirin Camelinat, Directeur du Trésor pendant la Commune de Paris en 1871.

Tournez à gauche rue Delouvain, puis à gauche rue de la Villette. Tout le confort moderne.

Eau et gaz à tous les étages, pour l’immeuble au n° 14 de la rue de la Villette, au-dessus de la porte. Rappelons-nous que l’arrivée de l’eau courante et du gaz dans tous les immeubles parisiens, sous le Second Empire, représenta à l’époque un immense progrès. Le confort moderne arrivait enfin dans tous les foyers. Ces plaques en émail bleu qui parsèment les murs des immeubles parisiens n’étaient ni plus ni moins que des publicités que les promoteurs apposaient sur les façades. En contrepartie, les prix de vente de ces appartements étaient augmentés en conséquence. La modernité a son prix, non ? 

Si la grille de la Villa de l’Adour est ouverte, n’hésitez pas à visiter ce petit coin  champêtre.  Revenez ensuite sur vos pas, et traversez la rue de Belleville. Prenez ensuite la rue JB Dumay, légèrement à gauche. Remarquez les anciens ateliers au n° 9 et 11 de la rue.
Traversez ensuite la rue des Pyrénées, et prenez la rue de la Mare. C’est l’une des rues qui rappelle que le village de Belleville, dès le Moyen-Âge, était la réserve d’eau potable de Paris. Ainsi, la rue de la Mare rappelle le souvenir d’une mare, formée par les eaux de Belleville, sur le versant sud de la colline. D’autres noms de rues perpétuent ce souvenir dans le quartier : rue des Cascades, rue des Rigoles, rue de la Duée (source jaillissante en français du 16è siècle).
Ancien 22.

A côté de la plaque du n°75 de la rue de la Mare, l’ancien n° est gravé.

Continuez rue des Cascades. Cherchez la cascade.

Sur le mur peint à côté du 74 rue des Cascades.

Faux style médiéval (difficile).

Au 70 de la rue des Cascades, vous pouvez admirer une superbe maison de style « troubadour ». il s’agissait alors d’une mode très répandue au milieu du 19è siècle. A l’époque, on redécouvrait le Moyen-âge. Mais comme les références historiques et architecturales manquaient, on n’hésitait pas, en pleine époque romantique, à « arranger » la réalité, à imaginer un Moyen-âge idéalisé, à construire des maisons et des châteaux de contes de fées. Viollet le Duc en sera la figure de proue. C’est ainsi qu’il a restauré Notre-Dame de Paris, la Cité de Carcassonne, et surtout le fabuleux château de Pierrefonds, dans l’Oise. Le style Troubadour était né. Il ne devait survivre à son promoteur que de quelques années.

Regard royal (très difficile).

Le Regard St Martin (ou regard des Petites rigoles) se situe rue des Cascades, face à la rue de Savies. Ce petit bâtiment du 17è siècle construit en pierres est en réalité un accès protégé à des canalisations alimentant Paris en eau douce. Certaines se visitent et c’est tout à fait passionnant. Renseignez-vous ! 

Tournez à droite rue de Savies. Remarquez, sur le côté gauche de la rue, les boute-roue qui subsistent, le long du mur. Ces bornes en pierre protégeaient les piétons des essieux des voitures à cheval qui dévalaient cette rue en pente. Ils se collaient alors au mur, abrités par les bornes. Cette petite rue était, au 16è siècle, beaucoup plus étroite qu’aujourd’hui, et les maisons du côté droit ont disparu, les boute-roue avec.
Tournez à gauche rue de la Mare. Cherchez Bénard (difficile)

C’est le nom qui figure sur l’enseigne en fer forgé, au 46 rue de la Mare. 

Henri et Lucette, Hortense et Léon ou Honoré et Ludivine ?

Au n°32 de la rue de la Mare, un curieux monogramme fait de deux initiales entrelacées, H et L, orne l’entrée de l’immeuble.

Carreaux incassables.

La moitié gauche des fenêtres du 25 rue de la Mare est composée de fenêtres…peintes en trompe l’œil !

Tournez à droite rue Henri Chevreau. Valise volante (très difficile)

Sur le mur intérieur droit dans la cour du 38 rue Henri Chevreau, une immense fresque peinte représente entre autre, une valise portée par un cerf-volant.

Entrez dans le jardin par la petite porte en face de vous. En haut de l’escalier, tournez à gauche, puis entrez par la grille à gauche. Prenez le sentier à droite, au-dessus des jeux pour enfants. En face du banc, tournez à gauche, puis à droite. A l’embranchement, prenez la première allée à gauche. Tournez ensuite à gauche, et descendez l’escalier. Traversez la petite place ronde, et sortez des jardins par la grille en bas. Vieille boulangerie (difficile)

Il subsiste une vieille enseigne, au 43 rue des Couronnes, à l’angle du passage Julien Lacroix.

Tournez à droite rue Julien Lacroix, puis à gauche rue Vilin et à gauche cité de Gênes. Empruntez ensuite la rue de la victoire impériale.

Prenez la rue de Pali kao en face de vous. Il s’agit d’une victoire impériale remportée par les armées de Napoléon III en 1860 en Chine, lors de la seconde Guerre de l’Opium, qui opposa les franco-britanniques à l’Empire du Milieu.

Tournez à droite boulevard de Belleville. Après le cheval en pyjama, tournez à gauche.

Après le cabaret Le zèbre de Belleville, au 63 du boulevard de Belleville, tournez à gauche rue de l’Orillon.

Prenez la rue de l’inconnu (difficile).

Tourner à gauche rue Desargues. Comme le rappelle la plaque de rue, le prénom de ce mathématicien est…inconnu : alors, Gérard ou Gaspard ? 

Tournez à droite rue de la Fontaine au Roi. Cette rue doit son nom aux conduites d’eau qui, depuis Philippe-Auguste, amenaient l’eau de Belleville à Paris. Tournez à droite rue St Maur. Cherchez les 4 têtes.

Quatre bustes se cachent dans des médaillons aux 1er et 3ème étages du 159 rue St Maur.

Tournez à gauche devant St Vincent de Paul (difficile).

Au 1er étage, à l’angle des rues Darboy et St Maur. Une statue de St Vincent de Paul est en façade de l’Assistance Publique. L’inscription aux ¾ effacée est encore visible au-dessus de la statue.

Tournez à gauche rue Darboy. Monseigneur Darboy fut massacré par les Communards, en 1871.
Tournez à droite rue des Goncourt.
Petite source d’eau.

Dans la cour des immeubles Allix Gaillard, au n°3 de la rue, se trouve une petite fontaine.

Tournez à gauche rue Abel Rabaud, puis à gauche avenue Parmentier et enfin à droite rue Auguste Barbier. Admirez le superbe immeuble du n°8, puis tournez à droite rue de la Fontaine au Roi. Ce sont apparemment toujours les cordonniers les plus mal chaussés (très difficile) !

La devanture en piteux état du magasin de « Rénovation immobilière » situé au n°20 de la rue ne donne pas vraiment confiance dans les capacités professionnelles du propriétaire…. 

Tournez à gauche rue de la Pierre Levée. Lors du percement de la rue en 1782, un menhir druidique fut mis à jour. Il donna tout naturellement son nom à la nouvelle rue. Cherchez les céramistes.

Au 2è étage de l’immeuble au n°4, une fresque décore la façade des anciennes Faïenceries Pichenot. On y voit, sur la 4ème scène à droite, des céramistes au travail devant un four.

Remarquez les traces encore bien présentes du passé industriel et artisanal du quartier : un immeuble construit selon l’architecture industrielle du 19è siècle au n°12, une ancienne imprimerie au n°9 et la Manufacture de Faïence au n°4. Tournez à droite rue des Trois Bornes. Ce curieux nom reste obscur : s’agissait-il de trois bornes délimitant des propriétés ou de trois menhirs druidiques trouvés ici, le souvenir s’est perdu au fil des siècles…
Traversez l’avenue de la République et prenez la rue JP Timbaud.
Traversez ensuite le boulevard Richard-Lenoir, puis tournez à gauche rue du Grand Prieuré.
Point d’eau.

Petite fontaine dans la cour du n°10. 

Tournez à droite rue de Crussol. Cherchez l’artiste.

Une grande plaque en fonte, au 1er étage du n°10 de la rue de Crussol, représente un peintre médiéval assis. Il s’agissait d’un ancien atelier d’arts graphiques.

Quand on fait le cirque, à priori, on n’est pas administré. 

L’administration (indispensable) du Cirque d’Hiver (contradictoire) se trouve au 6 rue de Crussol.

Tournez à droite rue Amelot. Cette vieille rue suit, sur tout son parcours, le tracé de l’enceinte de Louis XIII. Elle vous pétrifiait de son regard (difficile).

Une Méduse, sur le fronton de l’Hôtel particulier du 136 rue Amelot, orne le bouclier de Minerve. Son regard était censé transformer en statue de pierre ceux dont elle croisait le regard.

Tournez à droite boulevard Voltaire. Vous êtes arrivé(e) au métro Oberkampf.
Tournez à gauche boulevard Voltaire. Vous êtes arrivé(e) au métro République