Balade n°59

(solution)

De l’Ecole Militaire au parc Georges Brassens

 

Départ avenue Duquesne, trottoir de gauche.

 

Traversez l’avenue de Lowendal. Quatre pilastres pour une frise à la grecque.

Sur l’immeuble du 27 de l’avenue de Lowendal, quatre pilastres courent du 2è au 3è étage, et une frise à la grecque au 1er étage. 

Tournez à droite avenue de Ségur. Bouquets sans parfum.

Bouquets en céramique au 53 de l’avenue de Ségur, au 4è étage. 

Tournez à gauche avenue de Saxe. Capitale : Kiev.

 Ambassade d’Ukraine au 21 avenue de Saxe.

Prenez la rue Albert de Lapparent en face, puis à gauche la rue Vaudoyer. Châtaignes immangeables.

 Sur la façade et au-dessus de la porte du 6 rue Vaudoyer.

Tournez à droite rue Pérignon. Capitale : Panama.

 Ambassade du Panama au 145 avenue de Suffren.

Traversez l’avenue de Suffren. Bouquets des années folles

De superbes bouquets sont sculptés au 4è étage de l’immeuble Art Déco, construit en 1928, au 32 bis rue Pérignon. 

Traversez le boulevard Garibaldi, et prenez la rue Miollis en face. Tournez à gauche rue François Bonvin. Ex atelier de vitraux..

Ancienne enseigne au 9 rue François Bonvin. 

Tournez à droite rue du colonel d’Ornano, puis à gauche villa Poirier. Impossible de s’appuyer au balcon (difficile).

 Sur le mur d’angle du 11 villa Poirier, les fenêtres du rez-de-chaussée au 4è étage sont obstruées. Mais il reste les balcons.

Tournez à droite rue Lecourbe. Nombre en morceaux (difficile).

Le numéro 106 de la rue Lecourbe est en mosaïque.  

Tournez à gauche dans la rue du général qui, entouré d’Anglais, prit la parole.

Tourner à gauche rue Cambronne, ce général de la Vieille Garde de Napoléon, qui, à Waterloo répondit aux Anglais qui le sommaient de se rendre, par son fameux mot, passé à la postérité.

Au 1er étage du 88 rue Cambronne, remarquez les petites têtes de lions en métal. Elles servaient à soutenir les tiges métalliques qui supportaient les auvents ou les verrières qui protégeaient des intempéries ou du soleilles clients aux terrasses des cafés ou devant les devantures des magasins. Les plus beaux, encore utilisés, sont ceux du Bon Marché.

Prenez la place du général Beuret, puis la rue Blomet à droite. Entrez dans le square Adolphe Chérioux. L’Histoire personnifiée.

La statue de femme représente l’Histoire (voir au dos).

A la sortie du square, prenez la rue de Vaugirard à gauche. Capitale : Budapest (difficile).

Hum, bon. Pour cette fois, j’ai volontairement « oublié » de vous proposer d’entrer dans le square de Vergennes. Je sais, ce n’est pas bien. Mais il faut savoir, parfois, partir à l’aventure, non ? Donc, l’ambassade de Hongrie se trouve après la barrière. Prenez quelques minutes pour visiter ce charmant petit coin préservé, sans oublier de pousser au fond, à droite. Cette maison est l’œuvre de Mallet-Stevens, un des plus grands architectes français, qui la construisit en 1932

Revenez sur vos pas et prenez la rue de Vaugirard à droite, puis encore à droite rue des Favorites. La rue des Favorites doit son nom à la compagnie d’omnibus qui s’y trouvait, dès le début du 19è siècle. Les Favorites permettaient de relier, pour 25 centimes, la mairie du village de Vaugirard à la rue St Lazare.
Tournez à gauche rue Ste Félicité, puis rue Paul Barruel.

Intermède nostalgique.
C’est ici, au n°36, que j’ai passé les 30 premières années de ma vie, au 1er étage. Cette rue a bien changé... Les terrains de tennis étaient, dans les années 60, un terrain vague, où tous les garnements du quartier, dont votre serviteur, construisaient des cabanes et s’affrontaient à coups d’épées faites de bouts de bois. Quant aux commerces, le boucher est maintenant remplacé par un restaurant, le boulanger par un pâtissier, le magasin de fournitures pour imprimantes a remplacé un marchand de fruits et primeurs, un épicier et un marchand de journaux, le tabac en haut de la rue était un excellent pâtissier, le deuxième magasin d’articles pour imprimantes était à l’emplacement d’un teinturier et d’un coiffeur pour dames. Seul le café au coin de la rue a subsisté. Souvenirs, souvenirs…

Traversez la place d’Alleray, et prenez la rue Brancion. Prenez la rue de la victoire de Clovis à droite.

Tourner à droite rue de Vouillé.

Mignonne, allons voir si la rose… (difficile).

Tête de jeune fille fleurie au 21 rue de Vouillé.

Stationnement interdit, mais autorisé.

Un panneau au 1er étage de l’immeuble d’angle du square Frédéric Vallon interdit le stationnement. Apparemment, il ne devrait plus se trouver à cet endroit. 

Tournez à gauche rue de Cronstadt. Les satyres porteurs.

Trois satyres portent le balcon du 25 de la rue de Cronstadt.

Cherchez le sanctuaire.

 L’église Notre-Dame de la Salette, devant laquelle vous passez, possède un sanctuaire où l’on trouve, notamment, les reliques du curé d’Ars.

Immortalisés pour l’éternité (difficile).

Une curieuse frise, au 40 rue de Cronstadt, est sculptée au-dessus de la porte d’entrée. Elle représente une femme et sa fille, et les parents en arrière-plan. Compte tenu des outils de bâtisseurs et  d’architecte qui y figurent (un compas, une scie), on peut supposer que c’est l’architecte lui-même qui s’est représenté avec sa petite famille.

Vous arrivez devant un superbe taureau. Certaines sources mentionnent qu’il aurait été commandé pour l’Exposition Universelle de 1878. Il semblerait que non… En tous cas, il est tout à fait à sa place, à l’entrée des anciens Abattoirs de Vaugirard. Le bétail était amené depuis la Normandie jusqu’à la gare de Vaugirard, embranchement de la gare Montparnasse vers les abattoirs.
Après la place Jacques Marette, prenez la rue des Morillons à droite. On y a trouvé des parapluies, des postiches et même des jambes de bois !

Bureau des Objets trouvés au 36 rue des Morillons. Rappelons au passage que les morillons sont  les raisins noirs récoltés dans les vignes de Vaugirard. Toujours des histoires de vin à Paris, où que l’on aille… Au Moyen-Âge, l’Île de France était la première région viticole de France. 

Tournez à gauche rue de Dantzig. Pour les objets roulants oubliés…

Fourrière au 31 rue de Dantzig

Tournez à droite passage de Dantzig. Cherchez la ruche.

Une plaque, à gauche de la grille rappelle que ce lieu d’exception fut le refuge de dizaines d’artistes : Zadkine, Modigliani, Soutine, Brancusi, Léger…. 

Faux chat noir (très difficile).

 Au n°5 du passage, à côté du pot de fleurs, un chat noir, ressemblant à celui de Rodolphe Salis, protège l’accès de la maison.

Tournez à gauche rue de la Saïda, puis à droite rue de Dantzig, puis à gauche rue des Périchaux. Entrez dans le parc Georges Brassens par la place Romain Gary. Après la Ruche, direction le rucher.

Tourner à droite direction le rucher.

Sur votre gauche, des pieds de vigne. C’est le Clos des Morillons. Le rucher est un peu plus loin, sur votre gauche. Descendez la voie de droite, et dirigez-vous vers le campanile. Cherchez les 59 bouchers (difficile).

Un monument aux morts dédié aux bouchers des abattoirs de Vaugirard morts pendant la Grande Guerre se trouve sous le campanile. On y accède par de petites allées

Cherchez Cadichon ou Aliboron.

La statue d’un âne tirant une carriole (le seul de Paris) se trouve sur votre droite.

Une jolie fleur dans une peau d’vache, une jolie vache déguisée en fleur…

Sortez par l’allée de la Jolie fleur. Une plaque au sol rappelle qu’elle est l’œuvre de…Brassens.


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