Balade n°53

(solution)

Du Luxembourg au Quai Voltaire

 

Entrée dans les jardins par la porte qui fait face à la rue Gay-Lussac, à côté de la bouche de RER

 

Dépassez Leconte de Lisle.

Prendre la 1ère allée sur votre droite, la statue de Leconte de Lisle est sur la gauche.

Passez à gauche du kiosque à musique. C’est la patronne de Paris.

Vous trouverez la statue de Ste Geneviève un peu plus loin.

Descendez l’escalier entre les lauriers-roses. Longez le bassin, puis prenez l’allée de gauche. Reine de Navarre.

Marguerite d’Angoulême, reine de Navarre, est la premiére en haut à gauche après avoir monté l’escalier.

A la mort de Louis XI, elle régna à la place du roi Charles VIII.

La statue d’Anne de Beaujeu, régente de France, est la 2ème à droite de Marguerite d’Angoulême.

Dirigez-vous vers les courts de tennis, en empruntant la grande allée. Il inventa la commande sans fil (difficile)

Le buste d’Edouard Branly trône au beau milieu d’un terre-plein, sur la gauche, avant de sortir des jardins.

Sortez des jardins face à la rue de Fleurus. Tournez à droite rue Madame. Quand le Cher devient la Lozère (difficile)

Au n° 48, l’ancienne numérotation subsiste : le 18 est toujours gravé dans la pierre. En contrepoint, on distingue une très rare inscription : « MACL » qui signifiait « Maison Assurée Contre L’incendie ». Inutile de dire que cette modernité (qui date tout de même du 18è siècle !) favorisait la vente de ces immeubles auprès du public. De la publicité, en quelque sorte…

Mais de la publicité qui fut déformée au fil des années. Ainsi, sous la Révolution, MACL devint : « Marie-Antoinette Cocufie Louis », et quelques années plus tard, pendant la Restauration de Louis XVIII, les bonapartistes revanchards l’avaient traduit en « Mes Amis, Chassons Louis ! ». Comme quoi, nos ancêtres savaient aussi avoir de l’humour…

Tournez à gauche dans la plus longue rue de Paris, puis à droite dans la rue que n’aurait pas reniée l’Avare.

Tourner à gauche rue de Vaugirard, puis à droite rue Cassette.

Maison de Famille.

Au 24 rue Cassette, « Maison de famille » est gravé au-dessus de la porte d’entrée. C’est aujourd’hui la propriété de l’Institut Catholique de Paris.

Ancien hôtel.

Juste en face, au 25 rue Cassette, vous trouverez l’ancien hôtel de Cossé-Brissac.

Tournez à droite rue Honoré Chevalier, puis traversez la rue Madame. Cherchez la lucarne à poulie (difficile).

Au 8 rue Honoré Chevalier, sur le toit, on peut voir une lucarne avec sa poulie. Ceci pour nous rappeler qu’il y a encore 100 ans, on ne se déplaçait qu’à cheval dans Paris. Et qui dit cheval, dit foin ou avoine. Cette nourriture destinée à nos amis équidés était montée au grenier, grâce à la poulie. CQFD.

Traversez la rue du Pot de Fer.

L’ancien nom de la rue Bonaparte est encore visible, à l’angle du mur, derrière vous.

Tournez à gauche rue Bonaparte, après avoir trouvé le Commerce.

Le Commerce est l’une des quatre allégories sculptées sur chacune des faces de la fontaine. Les autres sont : les Sciences et les Arts, l’Agriculture et la Paix.

Tournez à droite rue St Sulpice. Cherchez Fénelon.

Le célèbre théologien est statufié face à l’église St Sulpice, sur une des faces de la fontaine.

Prenez la rue des Cannettes. Elle a donné son nom à la rue (difficile).

Au n°18 de la rue, vous pouvez admirer l’une des plus anciennes enseignes de Paris. Elle représente…des cannettes. C’était probablement l’enseigne d’une auberge.

Tournez à droite rue du Four, puis à gauche rue des Ciseaux, puis à droite boulevard St Germain. Dépassez l’Encyclopédiste.

Sur la petite place, statue de Denis Diderot.

Traversez le boulevard, et rendez-vous dans le square Félix Desruelles, en face. Il inventa la cuisson des émaux et travailla la faïence.

Dans le square, Bernard Palissy est honoré d’une statue. On raconta qu’il dût brûler ses meubles pour achever ses travaux, faute de bois.

Vestige de l’Expo de 1900.

Le mur du fond du square est décoré d’une partie du Pavillon de la porcelaine de Sèvres, construit lors de l’Exposition Universelle de 1900. Détruit, comme presque tous les bâtiments, il fut miraculeusement sauvé et déplacé à cet endroit. Superbe, non ?

Sortez du square par la gauche. Prenez le passage à gauche.

Passage de la Petite Boucherie.

Tournez à droite rue de l’Abbaye, puis à gauche rue de l’Echaudé (l’échaudé, au Moyen-Âge, était un gâteau en forme de pot de fleur renversé. La forme biscornue de la rue, à l’époque, rappelant celle de ce gâteau, voici l’explication de ce nom étonnant.
Maître-imprimeur.

Au 57 rue de Seine, sur votre droite, une plaque rappelle qu’un maître-imprimeur, Henri Diéval, officiait en ces lieux

Prenez la rue de Seine sur la gauche. Mari et femme bien curieux (difficile).

Entre les 2è et 3è étages du 47 rue de Seine, 2 têtes sculptées d’homme et de femme, d’époque Renaissance, scrutent les passants d’un air bizarre.

Devise révolutionnaire (très difficile).

Au-dessus du porche du 34 rue de Seine, on devine, à demi-effacée, la devise révolutionnaire, peinte à l’époque : «  Unité indivisible de la République. Liberté, égalité, fraternité. »

Vieux chair-cuitier.

Une vieille enseigne de charcutier (chair-cuitier au Moyen-Âge, car la chair était vendue cuite, contrairement au boucher) est encore visible au 1er étage du 30 rue de Seine.

On devait y vendre des produits exotiques…

Superbe enseigne en bois sculpté, « Au Petit Maure », au 1er étage du 26 rue de Seine.

Maîtresse de Frédéric Chopin.

Une plaque rappelle que George Sand vécut au 31 rue de Seine.

L’Esprit des Lois est bien caché…(très difficile).

Dans le square Honoré Champion, tout de suite à gauche, sous les feuillages, on a du mal à découvrir le buste de Montesquieu.

Tournez à gauche quai Malaquais. Passez devant les architectes.

La section Architecture de l’Académie des Beaux-Arts se trouve au 13 quai Malaquais.

Encore George (difficile).

Une plaque rappelle que George Sand vécut au 19 quai Malaquais.

Célèbre par sa casquette.

Le Général Bugeaud, conquérant de l’Algérie, mourut au 1 quai Voltaire..

 

Vous êtes arrivé (s) quai Voltaire.

Le pont du Carrousel, qui vous fait face, présente une particularité : pour ne pas nuire à la perspective du pont, et la vue sur le Louvre, les lampadaires sont baiisés la journée. La nuit tombée, les colonnes s'étirent, et doublent leur hauteur (!).