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Soltion n° 52 - De l'Odéon à l'Île St Louis - Solution

Balade n°52

(solution)

De l’Odéon à L’Île St Louis

 

Départ Métro Odéon

 

Traversez le boulevard St Germain, vers le n°124, en face. Prenez-le ensuite vers la droite. Numéro rétro-éclairé (difficile).

Au n°122, la plaque du numéro de rue se présente sous forme d’un triangle, dont deux faces en biais sont dirigées vers la gauche et la droite du boulevard. Cette curieuse « niche » abritait une lanterne fonctionnant au gaz, permettant une meilleure visibilité de la plaque la nuit. Cette forme de modernité est issue des travaux colossaux entrepris par Haussmann sous le Second Empire. Pour rendre la distribution plus facile, le 1er janvier 1856, Haussmann regroupe les six compagnies chargées de distribuer le gaz en une seule : La Compagnie Parisienne d'Eclairage et de Chauffage par le Gaz.

Tournez à gauche rue de l’Eperon, puis encore à gauche rue du Jardinet. Allez admirer la Cour de Rohan, au fond de l’impasse, puis poursuivez votre chemin. Saint disparu !

A l’angle de la rue de l’Eperon et de la rue Serpente, une niche, désormais vide, abritait la statue d’un saint.

Tournez à gauche rue St André des Arts. Pour un pachyderme.

La Maison de l’Eléphant se trouvait au 51 de la rue.

Saint patron des arts.

Une statue de St André le rappelle, à l’angle de la rue St André des Arts et de la rue A Mazet.

Entrez dans la Cour du Commerce, au niveau du 59 rue St André des Arts. Père du paratonnerre et signataire de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.

Dans la vitrine du café Procope, le plus ancien de Paris, un portrait de Benjamin Franklin côtoie ceux d’autres habitués des lieux.

Tournez à droite devant le café 1900, puis à droite rue de l’Ancienne Comédie.

Marat y imprima L’Ami du Peuple pendant la Révolution.

Au 16 de la rue de l’Ancienne Comédie, une plaque le précise.

Ancêtre de la Comédie Française.

Plaque au 1er étage du n°14 de la rue de l’Ancienne Comédie.

Lieu de ripaille d’anciennes célébrités (difficile).

Au 8 rue de l’Ancienne Comédie, une plaque, aux ¾ effacée, rappelle l’existence du restaurant Dagneau, aujourd’hui disparu, où aimaient se retrouver Victor Hugo, George Sand, Henri Murger, Frédéric Chopin, Théophile Gautier, ...

Tournez à gauche rue de Buci. Une élégante vendeuse ambulante avec son panier (très difficile).

Au-dessus du coiffeur, dans la cour du 10 rue de Buci, subsiste une ancienne enseigne.

Tournez à droite rue De Bourbon le Château. Remarquez qu’à l’angle de la rue de Buci, au-dessus de la plaque , figure encore, gravé dans la pierre, l’ancien nom de la rue « Rue de Bussy ». Continuez rue de l’Abbaye, puis à droite rue de Furstenberg. Pas assez pour faire de l’huile (difficile) !

Il y a quatre tournesols sur la façade de l’immeuble de gauche.

En hommage à Delacroix (difficile).

Tout de suite à gauche, après l’angle du mur, au 1er étage, une allégorie de la peinture est gravée.

Tournez à gauche rue Jacob. Elle écrivit la série des « Claudine » sous un nom d’emprunt.

La romancière Colette vécut au 28 rue Jacob. Elle écrivit sous le pseudo « Willy ».

Le futur Empereur, grand et petit à la fois.

Sur la façade du 30 rue Bonaparte, deux plaques de rue sont apposées. L’une est de taille normale, l’autre est ridiculement petite, et le mot RUE est disproportionné par rapport à Bonaparte, qui, lui, est minuscule. Le ridicule ne tue pas. A quoi sert cette deuxième plaque ?

Tournez à droite rue Bonaparte. Drôle de numéros…

Du côté des numéros pairs de la rue, on trouve simultanément le 19, le 20 et le 21, ce qui est incohérent.

Tournez à droite rue Visconti. Tragédie pour un tragédien.

Racine mourut au 24.rue Visconti.

Célèbre imprimeur.

Au 17 rue Visconti, Balzac eut sa propre imprimerie. N’étant pas doué pour les affaires, il fit bientôt faillite .

Protections contre essieux.

De chaque côté du porche du 14 rue Visconti, des plaques de fer subsistent. Elles servaient à protéger la pierre des essieux des voitures à cheval entrant dans la cour.

Tournez à gauche rue de Seine. Son vrai nom était Aurore Dupin.

George Sand vécut au 31 rue de Seine.

Victor Hugo, JF Kennedy, Gandhi, Baudelaire, Marylin Monroe, Colette, Albert Camus et tous les autres réunis !.

Dans la première vitrine de l’Agence Roger-Viollet, sur le mur de gauche, les photos de ces célébrités, et de bien d’autres, démontrent la notoriété de cette vénérable agence.

L’Esprit des Lois est bien caché….

Dans le square Honoré Champion, tout de suite à gauche, sous les feuillages, on a du mal à découvrir le buste de Montesquieu.

Dirigez-vous vers les quais, puis prenez le quai de Conti sur la droite. Ancienne prison.

Le plan de l’emplacement de la Tour de Nesles figure sur la façade de l’Institut.

Tournez à gauche sur le Pont-Neuf, puis à droite quai de l’Horloge. Encore une que la Révolution n’a pas épargnée.

Madame Roland, qui tenait un salon sous la Révolution, avait adopté les idées révolutionnaires, mais fut bien vite dépassée par les événements et condamnée à mort en 1793 par les maîtres de la Terreur, Robespierre en tête. Elle eut le temps de s’exclamer, en marchant vers la guillotine : « Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ».

Code Impérial (difficile).

Le médaillon au 3è étage de la rue Harlay,, à l’angle du quai de l’Horloge, représente Napoléon 1er, et rappelle l’une de ses nombreuses œuvres : le Code Civil ou Code Napoléon.

Traversez le boulevard du Palais. Ce quatre n’est pas romain (difficile).

Derrière vous, sur l’horloge de la Tour du même nom, remarquez que le chiffre quatre est écrit IIII et non pas IV. Il s’agit d’un souci d’esthétique, et aussi pour éviter la confusion avec le VI tout proche. C’est un « quatre d’horloger ».

Prenez le quai de Corse, puis tournez à droite rue de la Cité. Sur le parvis Jean-Paul II, tournez à gauche rue d’Arcole. Souvenir de la Libération (très difficile).

Sur le mur intérieur de l’Hôtel-Dieu qui fait face au 15 rue d’Arcole, vous pouvez voir, au 2è étage, un trou dans le mur. Il a été causé par un éclat d’obus, tiré pendant la Libération de Paris, en août 1944.

Tournez à droite rue Channoinesse, puis à gauche rue de la Colombe. Vieille enceinte.

La marque au sol de couleur différente, au niveau du 6 de la rue de la Colombe, indique l’emplacement de l’antique enceinte gallo-romaine de la Cité.

Cherchez la colombe.

En fait, il y en a deux. L’une à l’angle du restaurant, et l’autre, cachée sous le lierre au-dessus de la porte du n°4. Prenez la peine de lire la légende de la colombe…L’endroit était l’un des lieux fréquentés par le terrible bandit de grands chemins Cartouche.

Rue d’Enfer.

Sous le panneau de la rue des Ursins, au-dessus du restaurant, l’ancien nom de la voie est resté gravé : rue Denfer.

Tournez à droite quai aux Fleurs. Cherchez les trois Mercure (très difficile).

Au 3è étage du 19 quai aux Fleurs sont sculptées trois têtes de Mercure.

Deux amoureux célèbres au tragique destin.

Héloïse et Abélard, les deux amants au destin tragique, vécurent à l’emplacement de cette maison, bien sûr reconstruite. Abélard, précepteur de la jeune Héloïse, en tomba éperdument amoureux et s’enfuit avec sa belle, ce qui déplut fortement au père de celle-ci. Il la fit enfermer dans un couvent, quand à Abélard, il fut châtré… Les deux amants reposent maintenant pour l’éternité au Père Lachaise. Du moins, leur tombeau s’y trouve t-il.

Tournez à gauche sur le pont, puis à droite rue St Louis en l’Île. Tournez ensuite à gauche rue Le Regrattier. Cherchez la femme sans tête (difficile).

Au-dessus de l’ancien nom de la rue gravé « Rue de la Femme sans Teste », une statue est amputée de sa partie supérieure, à l’angle de la rue Le Regrattier et du quai de Bourbon.

Il y avait autrefois, à cet endroit, une auberge dite de « La femme sans tête », car une femme qui boit, ne serait-ce qu’un verre de vin, perd sa tête.

Tournez à droite quai de Bourbon. Autre femme ayant perdu la tête.

Camille Claudel vécut au 19 quai de Bourbon, jusqu’à son internement psychiatrique.

Il a peint un sublime Richelieu.

Philippe de Champaigne  vécut au 11 quai de Bourbon.

Après la grappe, tournez à droite.

Sur la porte du Franc Pinot, l’un des plus anciens restaurants de Paris, une grappe de raisin illustre parfaitement la spécialité des lieux.

Tournez à droite rue des Deux Ponts, puis à gauche rue St Louis en l’Ile. Maître-serrurier.

Au n°25 de la rue se trouve la maison de Gilles de l’Epes, maître-serrurier en 1645.

Maître-tapissier.

Une plaque rappelle qu’un maître-tapissier habitait ici, au n°38 de la rue.

Loix et Actes de l’Autorité Publique.

A gauche de la porte d’entrée de l’église St Louis en l’Ile, sous le vitrail, une plaque d’ardoise est encore visible. A l'époque de la révolution, nombreux étaient les actes d'autorité à porter à la connaissance du peuple; c'est pourquoi on décida de placer sur les principaux monuments ces plaques d'ardoise où était écrit: "Loix et Actes de l'Autorité Publique". Les textes des décisions étaient collés au-dessous et il était formellement interdit de les effacer ! Parmi les décisions à faire connaître, beaucoup étaient des exécutions capitales...

Saint Louis a disparu !

Le nom de la rue, gravé au-dessus de la plaque à l’angle de la rue Poultier, a été entièrement gratté à la Révolution. Il s’agissait, alors de faire disparaître toute trace de la religion.

Tournez à droite rue Poulletier. Lequel préférez-vous (difficile) ?

Au 3 rue Poulletier, 2 numéros encadrent le porche. L’un, traditionnel, est inscrit sur une plaque, l’autre, à droite, est joliment gravé dans la pierre.

Tournez à gauche quai de Béthune. Poète maudit.

Baudelaire vécut au 22 quai de Béthune.

Membre de l’Académie Goncourt.

Francis Carco vécut au 18 quai de Béthune.

 

Vous êtes arrivé (s) boulevard Henri IV.