Solutions des p'tites balades
Les p'tites balades Solution Quartier Centre Pompidou n°C2

Les P'tites balades de Paris le nez en l'air

 

Quartier Centre Pompidou

Balade n°C2: Autour du Centre Pompidou

 

Les alentours du Centre Pompidou sont pleins de secrets. Le Paris disparu, rasé lors de la construction de ce bâtiment, est encore très présent.  Pour en savoir plus, suivez le guide !

 

 

Départ devant le parvis du Centre Pompidou.

Cherchez la nef et prenez la ruelle. (difficile)


Une nef est sculptée à l’angle de la rue de Venise, au-dessus d’une petite fontaine. Prenez la rue de Venise. Cette très ancienne rue, connu dès le début du 13ème siècle, s’appela un moment Rue des Baudroyeurs. On y travaillait le cuir pour y fabriquer des ceinturons et les baudriers des archers et des arbalétriers. Le cuir était abondamment fourni par les Halles toutes proches, où les animaux étaient tués pour leur viande, et dépecés. La Seine servait à nettoyer les peaux. Le quai de la Mégisserie, non loin d’ici, rappelle le travail des mégissiers, qui effectuaient cette tâche ingrate, mais nécessaire.

 

Tournez à gauche rue Quincampoix. Ils sortent du mur !

 

Au 46 rue Quincampoix, nous sommes devant le Centre Wallonie-Bruxelles. Après le porche, un mur sculpté représente des personnages essayant de s’extraire de la pierre. Impressionnant ! Elle est l’œuvre du sculpteur belge Félix Roulin et fait réfléchir. Elle est en tous cas bien dans la veine de la grande tradition surréaliste belge.

 

Ancien bureau des Lingères.

Une plaque « Bureau des Marchandes Lingères », accompagnée d’une date, 1716, surplombe l’entrée du 22 rue Quincampoix.


Tournez à gauche rue des Lombards. Martin tout seul (difficile)

 

Le nom de la rue, à l’angle de la rue Saint Martin et de la rue de la Verrerie, a été amputé du mot « Saint », à la Révolution. On détruisait alors, sans relâche et sans pitié, les symboles rappelant de près ou de loin, la monarchie ou la religion,

 

Tournez à gauche et cherchez l’Autorité Publique » (très difficile).

A droite de l’entrée de l’église St Merri, une plaque presqu’effacée mentionne : « Loix et Actes de l’Autorité Publique ».
Ces plaques en ardoise étaient apposées par les gouvernements révolutionnaires pour informer les foules.

Tournez à droite rue du Cloître St Merri, puis à gauche rue Brise-Miche et encore à gauche rue St Merri.
Vive l’eau, vive l’eau, qui nous rend propres et nous rend beaux !

Bains-douches au 33 rue St Merri. La rue Brise-Miche doit sa dénomination aux pains distribués aux pauvres par les chanoines de la collégiale Saint-Merri. Elle fut l’une des neuf rues de Paris où les « bordeaux » furent autorisés. La proximité des Halles en faisait un des principaux lieux de prostitution. Les juifs y ouvrirent une synagogue dès 1770, puis une autre en 1789, rue du Renard. Toutes furent fermées pendant la Révolution,  durant la Terreur.


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