Solutions des p'tites balades
Les p'tites balades Solution Quartier Pyramides-Palais-Royal n°B4

Les P'tites balades de Paris le nez en l'air

 

Quartier Pyramides/Palais-Royal

Balade n°B4: De l’autre côté du Palais-Royal

 

Les alentours du Palais-Royal recèlent des surprises. Du Moyen-Âge à la Révolution en passant par les souvenirs du vieux Paris, découvrez ces pans d’Histoire de France Pour en savoir plus, suivez le guide !

 

 

Départ place André Malraux, devant la fontaine.

 

 

Cherchez la pucelle blessée.


Au 163 rue St Honoré, une plaque commémore la mémoire de Jeanne d’Arc, blessée en 1429, lors de l’assaut des troupes françaises pour reprendre Paris aux Anglais. C’était l’emplacement de la porte St Honoré. On a retrouvé, lors de travaux effectués en 1866, deux boulets français, qui confirment la violence des combats..

 

Tournez à droite rue St Honoré. Première féministe.

 

Au n°270 de la rue St Honoré, a vécu Olympe de Gouges, la première féministe. Elle écrivit le Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Les révolutionnaires, manquant du moindre sens de l’humour, n’apprécièrent pas ce « plagiat ». Elle fut guillotinée, comme des milliers d’innocents, victimes de la barbarie révolutionnaire.

 

Traversez la rue des Pyramides. Sale temps pour les royalistes (difficile).

Le parvis de l’église St Roch fut le théâtre d’une des plus grandes tragédies de l’Histoire de France. Le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire de l’an IV). La Convention, inquiète des troubles suscités par sa politique répressive contre toute forme de contestation, demande à Bonaparte, jeune général encore tout auréolé de sa victoire de Toulon face aux Anglais, de réprimer un rassemblement royaliste, sur le parvis de l’église St Roch. Le futur empereur mit ses canons en batterie, et ouvrit le feu à mitraille. Près de trois cents royalistes furent massacrés. On voit encore les « pansements » sur la façade de l’église, qui correspondent aux impacts de la mitraille.  Les royalistes avaient échoué, la République était (momentanément) sauvée, et Bonaparte voyait son horizon se dégager. Napoléon pointait déjà sous Bonaparte.


Ancien chocolatier

 

Au 1er étage du 201 rue St Honoré, une gousse de cacao est sculptée dans un médaillon..

 

Tournez à droite rue de la Sourdière. Décoré par un italien ou un hongrois ? (difficile)

Au 2 rue de la Sourdière, à partir du 2ème étage, les murs sont en briques blanches, rouges et vertes.

Ville de Paris

Le blason stylisé de la Ville de Paris est sculpté au 7 rue de la Sourdière.

Ouvre-portes pour géants.

 

L’enseigne du 9 rue de la Sourdière est une clé géante.

 

Pour les chevaux (difficile).

 

Au 27 rue de la Sourdière, sur le toit, vous remarquerez une lucarne à poulie. Pendant des siècles, le cheval était omniprésent à Paris : pour se déplacer, pour tirer des charrettes, comme monture pour les militaires. La lucarne que vous voyez est un vestige qui raconte une histoire oubliée de nos jours. Pour nourrir ces chevaux, il fallait du foin ou du son. Ces poulies servaient à monter les sacs de grains et de fourrage au grenier. CQFD.

 

Après la coquille, tournez à droite..

 

Tourner à droite rue Gomboust. La Coquille d’Or fut un restaurant très réputé au 19è siècle, et reste encore très fréquenté de nos jours.

 

Tournez à droite avenue de l’Opéra. Cherchez le rémouleur. (difficile).

 

Au-dessus du Monoprix, l’enseigne du grand magasin « Au Gagne-Petit » est illustrée par un bas-relief représentant un rémouleur. Nous sommes en plein second Empire : la révolution industrielle et commerciale bat son plein. Les banques, les assurances, les industries et les commerces se créent et se développent rapidement. Le Gagne-Petit est l’un de ces grands magasins, qui, à l’instar du Bon Marché, de la Belle Jardinière, puis du Printemps, des Galeries Lafayette, de la Samaritaine ou du Bazar de l’Hôtel de Ville, se multiplièrent dans Paris. Prix fixes et affichés, marges réduites compensées par des ventes beaucoup plus importantes que dans les commerces traditionnels de l’époque, ils se caractérisent aussi par un choix beaucoup plus important. C’est ce qui fit leur succès. Le pâle Monoprix qui le remplace n’est que le successeur de ces grands magasins à prix uniques (=> Prisunic, Monoprix).Le Gagne-Petit occupait d’ailleurs tout le pâté de maisons. On peut encore voir l’entrée des fournisseurs rue St Roch.

 

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