Solutions des p'tites balades
Les p'tites balades Solution Quartier Pyramides-Palais-Royal n°B3

Les P'tites balades de Paris le nez en l'air

 

Quartier Pyramides/Palais-Royal

Balade n°B3: Le Palais-Royal

 

Le Palais-Royal, mal nommé, n’accueillit jamais aucun roi. Louis XIV, qui y vécut, n’était alors que dauphin. Construit par Richelieu, il devint rapidement un lieu à la mode. Lieu de promenade apprécié des Parisiens, il fut aussi un lieu d’échanges de rencontres. Les idées révolutionnaires s’y propagèrent. Camille Desmoulins haranguait la foule juché sur une table. Le futur Philippe Égalité (Louis-Philippe d’Orléans) y réalise en 1780 une grandiose opération immobilière conduite par l'architecte Victor Louis, en encadrant le jardin de constructions uniformes et de galeries qui vont devenir pendant un demi-siècle, par leurs cafés, restaurants, salons de jeu et autres divertissements, le rendez-vous à la mode d’une société parisienne élégante et souvent libertine. Lieu de perdition, il abrita jusqu’à 400 prostituées, attirées par l’interdiction d’accès de la police dans ce sanctuaire. Les salles de jeux, les tripots clandestins et les trafics de toute sorte y prospéraient. Ce n’est qu’en 1836 que la fermeture des maisons de jeux mit fin à la notoriété du Palais-Royal. Longtemps délaissé, il accueille désormais, en plus de ses boutiques traditionnelles, des commerces de prêt-à-porter luxueux, essentiellement destinés à une clientèle étrangère et fortunée. Pour en savoir plus, suivez le guide !

 

 

Départ place Colette, devant le métro Palais-Royal. Entrez par la cour d’Honneur. Tournez à droite en entrant dans la cour, longez la Galerie de Proues, puis prenez la Galerie d’Orléans et la Galerie de Valois.

A noter, la Galerie des Proues est ainsi nommée en raison des proues de bateaux et des ancres de marine, emblèmes de Richelieu, en raison de sa fonction de charge de surintendant de la Navigation.

Où est le canon ?


Sur le terre-plein central, derrière la statue, se trouve le petit canon du Palais-Royal. Il tonnait tous les jours à midi. Son histoire est racontée sur une plaque fixée au sol.

 

Cherchez la dentellière.

 

Au n°161 de la galerie, l’échoppe a conservé son ancienne enseigne.

 

Roger a disparu (difficile) !

La publicité au sol, sur le perron du n°155 est aux ¾ effacée..


Tournez à gauche rue de Beaujolais. Boîtes à musique en stock.

 

L’échoppe du 95 dans la galerie de Beaujolais est absolument extraordinaire. On y trouve des centaines de boîtes à musique, anciennes, modernes et de tous types.

 

Lieu d’excellence gastronomique.

Le Grand Véfour, Restaurant mythique, créé en 1740. Il eut son heure de gloire avant et pendant la Révolution. Robespierre, Danton, Camille Desmoulins, Marat, Barras, Hébert, Fabre d’Eglantine, Bonaparte le fréquentèrent, et les ténors politiques de l’époque s’y réunissaient pour refaire le monde. En 1815, après la chute du Premier Empire qui suivit la défaite de Waterloo, les Alliés occupèrent Paris. Vainqueurs, ils profitèrent de la vie parisienne, et fréquentèrent bien entendu le Grand Véfour.
Un jour, un officier prussien exigea, de manière arrogante et péremptoire, qu’on lui serve une bière dans un verre dans lequel  un officier français n’avait jamais bu. Le patron lui servit donc une bière…dans un pot de chambre !

S’ensuivit alors une longue période de vaches maigres pour le restaurant. Démodé, trop cher, il attirait de moins en moins de clients. Il fallut attendre les années 1960, quand Raymond Oliver, un grand chef très médiatisé à la télévision française, pour lui donner un nouvel élan. Une cuisine plus accessible, plus traditionnelle et de grande qualité relancèrent l’établissement, qui est redevenu un lieu à la mode.

Tournez à gauche dans la Galerie Montpensier. Cherchez Kretly et Pontillon

Les enseignes de l’ancienne échoppe, sont encore visibles au sol, devant les n° 45 et 46.

Mode pour toutes.

 

L’échoppe située aux n° 19 et 20 présente une superbe collection de robes de toutes les époques, depuis les années 50. A ne pas manquer !

 

Vieux café.

 

Le Café Corrazza, datant de 1782, se trouve aux n°11 et 12.

 

Ancêtre des moumoutes.

 

Aux 1 et 2 galerie Montpensier, ancienne enseigne s’un posticheur. N’oublions pas que nous sommes à proximité du théâtre du Palais-Royal et de la Comédie-Française, grands consommateurs de perruques et autres moumoutes.

 

Après le chapelier, tournez à gauche.

 

Enseigne « Chapellerie Paul Stopin », le long du Conseil Constitutionnel.

 

Puis sortez par la droite. Ami de Brassens, de Simenon, et de Bismarck, entre autres.(difficile)

 

L’échoppe « A l’Oriental », galerie de Chartres, est spécialisée dans les pipes de toutes tailles, de tous pays et de toutes époques ; c’est une curiosité incontournable.

 

Cousin de celui de Gizeh.

 

Un sphinx, symbole de sagesse, trône au-dessus de l’entrée du Conseil Constitutionnel.

 

Vous êtes est arrivés.