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Balade n°74 - De l'Opéra Garnier à Réaumur Sébastopol - solution

 

Balade n°74

(solution)

De l’Opéra Garnier à Réaumur-Sébastopol

 

Départ de la balade devant l’Opéra.

 

La Sculpture et la Peinture réunies.

Ces deux arts majeurs sont mis en exergue dans le médaillon situé tout en haut, à droite de la façade, au-dessus de la Poésie lyrique, et du buste d’Halévy.


Traversez la rue Halévy, puis la place de l’Opéra et le boulevard des Capucines Dirigez-vous vers la rue du Quatre septembre. Cherchez le diable cornu.

Juste à l’angle de la place de l’Opéra et de la rue du Quatre septembre, se trouve une plaque de bronze représentant un faune, sculpté par Drivier (Faune et bacchante).

Prenez la rue du Quatre septembre. Cherchez le Palais de Hanovre (difficile).

L’immeuble « Palais de Hanovre » se trouve à l’angle des rues du Hanovre et Louis le Grand.
Le pavillon de Hanovre a été construit par le maréchal de Richelieu avec les bénéfices qu'il avait tirés de sa campagne de Hanovre pendant la guerre de Sept Ans. Il fut démoli et remplacé par un immeuble de bureaux Art-déco (le palais Berlitz), construit en 1932, mais dont il a conservé le nom dans un cartouche au faîte de l’immeuble.

Tournez à gauche rue de Hanovre. Un adepte du Capitaine Némo ?

L’immeuble du 6 rue de Hanovre est extraordinaire. Vous y trouverez représentées toute la flore et la faune marines : algues, pieuvres, étoiles de mer, coquilles St Jacques, etc… D’où la référence au Capitaine Némo, héros du roman de Jules Vernes « Vingt mille lieues sous les mers ». Cet immeuble, recouvert de céramiques en grès flammé est typique d’une certaine tendance de l’époque Art Nouveau des années 1907-1908.


Tournez à droite rue de Choiseul. Souvenir allemand.

Juste avant l’angle de la rue du Quatre septembre, le mur est criblé d’éclats. Il s’agit du souvenir laissé par la bombe lâchée d’un avion allemand sur Paris, le 30 janvier 1918.


Traversez la rue du Quatre septembre, et empruntez le Passage de Choiseul (Attention, le passage est fermé le dimanche).
Construit en 1827 par les banquiers Mallet, le Ministère de la Maison du Roi et la Ville de Paris, le passage Choiseul a été conçu pour faciliter la circulation piétonne entre le quartier du Palais-Royal et celui des Grands boulevards. Célèbre au début du 20è siècle pour y avoir abrité Louis-Ferdinand Céline, dont les parents y tenaient un magasin de « nouveautés », il abrite toujours le théâtre des Bouffes Parisiens. Offenbach s’y installa dès le début du Second Empire et y laissa éclater son incroyable talent dont « La Belle Hélène », « Orphée aux enfers » et « La Grande-duchesse de Gerolstein » sont les plus beaux chefs-d’œuvre.

Traversez la rue des Petits-Champs et prenez la rue des Moulins.
Ces noms de rues champêtres rappellent qu’il n’y a pas si longtemps, avant les grands travaux d’Haussmann au 19è siècle, le quartier était couvert…de champs et de moulins. Haussmann dut d’ailleurs, lorsqu’il creusa l’avenue de l’Opéra, araser une butte, sur laquelle se trouvaient plusieurs moulins. D’où le nom de la rue.

Cherchez la lucarne à poulie (difficile)

Sur le toit du n° 10 de la rue des Moulins, vous verrez une ancienne lucarne à poulie…dont la poulie a disparu. N’oublions pas que jadis, on se déplaçait à pied... ou à cheval ! Les lucarnes à poulies servaient à monter le foin au grenier. Excellent isolant thermique, il empêchait la chaleur de s’enfuir par le toit et préservait d’une certaine humidité. Et bien sûr, il servait en priorité à nourrir les chevaux, dont l’écurie se trouvait dans un bâtiment qui donnait sur la cour intérieure.


Le premier à enseigner aux sourds-muets.

Une plaque rappelant le souvenir de l’abbé de l’Epée, qui consacra sa vie à l’éducation des sourds-muets, se trouve au 21, rue Thérèse..


Tournez à gauche rue Thérèse. Comptez les flèches (difficile).

Il y en a 29, au-dessus du porche au 1, rue Thérèse. Cette rue s’appelait rue du Hasard à l’époque de Molière, car on y trouvait une maison de jeux blottie sous les arbres, à l’abri de la butte des Moulins toute proche.


Tournez à droite rue de Richelieu. Cherchez l’Encyclopédiste (difficile)
Pour trouver Denis Diderot au 39 rue de Richelieu, il faudra vous retourner. Eh non, Molière, dont la statue se trouve sur la fontaine qui porte son nom, n’a rien à voir avec les Encyclopédistes, qui vécurent cent ans après lui.

Profitez-en pour admirer le superbe immeuble (construit en 1643) des 28 et 28 bis, dont les encadrements de portes, particulièrement, sont magnifiquement décorés.  
Encore une lucarne à poulie

Sur le toit du 14 rue de Richelieu


Après Victor, tournez à gauche rue du saint patron des pâtissiers.

Un médaillon représentant Victor Hugo se trouve sous les arcades, le long de la Comédie Française. Quant au saint patron des pâtissiers, vous l’aurez deviné, il s’agit de St Honoré !


Vous êtes sur la Méridienne verte. Trouvez-en la trace (très difficile)

Hum, bon…J’avoue que c’est bien difficile, mais je vous avais prévenu(e). Vous voyez le passage pour piétons devant le Conseil d’Etat, à quelques mètres de l’entrée principale ? Bon, eh bien, lorsque vous regardez la façade, il y a des bornes en pierre. Sur l’une d’elles, à gauche, vous verrez un médaillon posé en 2000 qui symbolise le méridien de Paris. Celui-ci a été défini en juin 1667 et se situe à 2° 20′ 14,025″ à l’est de celui de Greenwich, qui l’a officiellement remplacé en 1911. Il existe deux « mires », justement dénommées Mire du Nord (située à Montmartre) et Mire du Sud (située dans le parc Montsouris) qui symbolisent elles aussi ce célèbre méridien de Paris.


Ce n’est pas un échafaudage, mais un Ministère...
Etonnante architecture que celle du Ministère de la Culture et de la Communication, au 182 rue St Honoré…


Tournez à gauche rue Croix des Petits-Champs, puis à droite rue du Pélican. Curiosité assez fréquente dans Paris, cette rue portait, dès le 14è siècle, un nom obscène, « rue du Poil au con », en raison des nombreuses prostituées qui y demeuraient et y travaillaient. Au fil des siècles, le nom fut déformé, pour devenir celui que nous connaissons. De même, dans le quartier du Marais, on trouve la rue du Petit Musc, qui, les mêmes causes ayant les mêmes effets, s’appelait, à peu près à la même époque « rue de la Pute y muse (du verbe musarder = se promener).

La rue Tire-boudin ou Tire-Vit, très évocatrice elle aussi, devint à la demande de ses habitants, la rue Marie Stuart, beaucoup plus acceptable pour les mœurs du 19è siècle.

Economies d’impôts (difficile)


Neuf fenêtres sont obturées, sur l’immeuble qui fait l’angle avec la rue JJ Rousseau.
Déjà connu sous les Romains, cet impôt ressuscité pendant la Révolution était censé ne toucher que les propriétaires aisés. Comme tous les impôts idéologiques, l’assiette fut beaucoup plus importante que prévu initialement et les effets recherchés ne furent jamais atteints. Les propriétaires obturèrent leurs fenêtres. Les logements devinrent vite insalubres car pas ou mal éclairés et aérés, et donc se louaient mal. Devant les problèmes rencontrés pour loger de nouveaux habitants à Paris, les autorités durent abolir cet impôt en 1926.


Tournez à gauche rue JJ Rousseau. Cherchez la rue de Grenelle (très difficile).

C’est l’ancien nom de la rue. Il est gravé au-dessus de la plaque moderne en émail au 13 rue JJ Rousseau.

Tournez à gauche dans la galerie Vérot-Dodat. Cherchez le vieux modiste (difficile).

La galerie Vérot-Dodat fut créée en 1826 par deux charcutiers du quartier des Halles, toutes proches, qui firent fortune dans leur spécialité. La situation exceptionnelle du passage, entre les Halles et le Palais-Royal, la présence de terminaux de diligences et plus tard d’omnibus qui déposaient les belles clientes à pied sec devant l’entrée de la galerie qui disposait de tout le confort moderne (clarté naturelle, éclairage au gaz, chauffage) ainsi que la présence de nombreux magasins de nouveautés et de mode, en firent lieu très en vogue dès sa création.
Quant au vieux modiste, vous devinerez l’enseigne aux ¾ effacée au n°18 de la galerie.

En sortant, tournez à droite et continuez rue du Bouloi, puis tournez à droite rue Coquillière. Construit en 1888.

La rue du Bouloi tient son nom d’un ancien jeu de boules, présent dès le 17è siècle. La rue Coquillière, quant à elle, vient de  Pierre Coquillier, riche marchand du quartier des Halles au 13è siècle. C’est tout en haut du pilastre de droite de l’immeuble du n° 25 de cette rue que vous verrez la date de sa construction : 1888.


Tournez à gauche rue du Louvre. Fondée en 1818.

Au 19,  rue du Louvre, deux enseignes gravées rappellent que  la Caisse d’Epargne de Paris fut fondée en 1818.

Le dieu du Commerce.
Mercure est représenté au-dessus du porche du 25,  rue du Louvre. Remarquez aussi un des rares vestiges d’éclairage de numéros de rues. Les deux plaques accolées à la façade et formant angle sont ajourées, et le n° de l’immeuble est découpé au pochoir. L’intérieur du triangle abritait une lampe, éclairée au gaz. Conçues pour être visibles la nuit, ces plaques lumineuses furent vite abandonnées, car coûteuses à entretenir, pour un faible confort.


Traversez la rue Etienne Marcel.
Vaisseau de pierre.

Le blason de la ville de Paris, avec sa nef. Est gravé au-dessus du 56 rue du Louvre.
 

Tournez à droite rue d’Argout, puis à gauche rue Montmartre, puis à droite rue Léopold Bellan.
C’est la rue du Bout du Monde.

Une plaque historique de la ville de Paris, devant le n°15 de cette rue, en rappelle l’histoire. Au n°2, une auberge portait une enseigne-rébus, très pratique à une époque où tout le monde ne savait pas lire. Y figuraient : des os, un bouc, un oiseau-duc, et la terre (Au bout du monde). CQFD.

Passage interdit.

Le passage Benaïad est fermé au public, au 9 rue Léopold Bellan. Il porte le nom de son ancien propriétaire.


Continuez rue St Sauveur.
Cherchez Mathieu (difficile).

Enseigne à demi-effacée au 51, rue St Sauveur.


Toujours pour les chevaux..

Sur le toit du 20, rue St Sauveur, encore une lucarne à poulie.


Mur des vents.

Œuvre( ?) d’art contemporain, elle est adossée à un mur sur la gauche de la rue St Sauveur, à l’angle de la rue Dussoubs.


Tournez à gauche rue St Denis, à droite passage de la Trinité puis à gauche rue de Palestro.
William ? Walter ? (difficile).

Un W est sculpté dans un écusson, au 25, rue de Palestro. C’est sans doute l’initiale du nom du propriétaire de l’immeuble.


Grand ancêtre des épiceries de quartier.

A l’angle de la rue de Palestro et de la rue de Réaumur se trouve l’ancien Siège social des magasins Félix Potin.
Félix Potin, né en 1820 à Arpajon, monte à Paris en 1836 où il est commis épicier pendant huit ans. Il s'installe à son compte en 1844 au numéro 28 de la rue Neuve Coquenard dans l'actuel 9e arrondissement de Paris. Après son mariage en 1845, il tient son épicerie avec son épouse.

 

Félix Potin a une pratique novatrice du métier d'épicier : aux habitudes parfois malhonnêtes des épiciers de l'époque, il préfère le respect du client ; à de fortes marges sur des produits vendus en faible nombre, il préfère vendre beaucoup à bon marché ; il affiche les prix, qui sont fixes, et la vente se fait au comptant. Il entend vendre « à bon poids, bon prix », suivant en cela l'exemple de son ami et probablement ancien patron Bonnerot, qui tenait une épicerie de détail au 6, rue du Rocher à Paris. Pour attirer et fidéliser la clientèle, Potin vend certains produits de base (sucre, huile, café) à prix coûtant, faisant son bénéfice sur d'autres produits plus luxueux. Pour pouvoir vendre à bas prix, il réduit les intermédiaires et cherche à se passer des grossistes.

La chaîne d’épicerie Felix Potin se développa considérablement jusque dans les années 1960, date à partir de laquelle concurrencée par de nouveaux arrivants, puis par les grands supermarchés des années 70, elle fut liquidée en 1995.

 

Continuez rue Réaumur.

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