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Balade n°67 - Autour du Bd St Germain, du métro Cluny au métro rue du Bac - solution

Balade n°67

(solution)

Le long du boulevard St Germain, du métro Cluny au métro Rue du Bac.

 

Départ métro Cluny-La Sorbonne, à hauteur du n°86 Bd St Germain.

 

Montez la rue de Cluny. Cherchez le couvent.

Au n°3 de la rue de Cluny, une plaque indique l’emplacement de l’ancien couvent des Mathurins, installé depuis le 13è siècle, et détruit à la Révolution.

Tournez à droite rue du Sommerard, et entrez dans le square de Cluny. Croix templière (difficile)

Une croix templière est gravée sur une dalle scellée au mur, sur votre gauche, quelques mètres après l’entrée. 

Prenez l’escalier sur votre gauche. Un préau qui n’a aucun rapport avec l’école (difficile).

Juste à côté de l’entrée du Jardin médiéval, un panneau explicatif, à droite du treillis en bois, donne la définition du préau. C’était, au Moyen-âge, un élément central du jardin d’agrément : une prairie d’herbe verte, égayée de fleurs multicolores et d’arbres à l’ombrage protecteur.

Cherchez le « H » couronné (très difficile).

Dans le petit espace ouvert du fond, deux magnifiques colonnes soutiennent un plafond de croisées d’ogives. Sur celle du milieu, de petits personnages sont sculptés. Parmi eux, se trouve un h couronné.

Descendez l’escalier, puis tournez à gauche. Originaire de Bayeux (difficile).

Le portail du Collège de Bayeux, fondé en 1308, a été récupéré, et installé sur votre gauche, juste après l’escalier.

Dirigez-vous vers la sortie, sans passer le portillon. Tournez à gauche juste avant, puis sortez boulevard St Michel, à gauche.
Sur votre gauche, quand vous tournez le dos au 24 du boulevard St Michel, vous trouverez un escalier métallique, derrière les grilles. En bas de cet escalier, qui mène aux Thermes romains de Cluny, vous verrez quelques dalles au sol. Ce sont de très rares vestiges d’une voie romaine.

Traversez le boulevard St Michel, puis tournez à droite rue de l’Ecole de Médecine. Elle joua sur scène avec une jambe de bois (difficile).

Maison natale de Sarah Bernhardt, au 5 rue de l’Ecole de Médecine. La plus grande actrice de son temps. Elle joua sur les cinq continents et fut la première vedette mondiale de son époque. Elle fut amputée de sa jambe droite en 1915, après une tuberculose osseuse. Si la porte est ouverte, n’hésitez pas à entrer.

Vieille école de gratte-papiers.

Au 7 rue de l’Ecole de Médecine, une inscription rappelle l’emplacement de l’ancienne Ecole Royale de dessin. 

Repaire de Sans-culottes (difficile).

Au n°15 de la rue de l’Ecole de Médecine, sur la gauche, se trouvait le Club des Cordeliers de 1791 à 1795, dans l’ancien couvent du même nom. Danton, Camille Desmoulins, Marat, Fréron, Chaumette, Hébert, Legendre, et bien d’autres révolutionnaires s’y réunirent, et s’entre-déchirèrent tant et si bien qu’ils s’envoyèrent mutuellement à l’échafaud.

N’hésitez pas à entrer dans la cour. Le réfectoire du couvent, datant du 13è siècle, est encore debout, et il est magnifique.

Tournez à senestre dans la rue du chirurgien.

Tourner à gauche rue A.Dubois.

Tournez à droite en haut des escaliers. Il fut le père du Positivisme.

Sur le mur du 10 rue Monsieur le Prince, une plaque évoque Auguste Comte. C’était un philosophe français. Il fonda positivisme, et est considéré comme un des précurseurs de la sociologie. Il est l'auteur de la célèbre loi des trois états, selon laquelle l'esprit humain passe successivement par « l'âge théologique », par « l'âge métaphysique », pour aboutir enfin à « l'âge positif » admettant que la seule vérité accessible l'est par les sciences.
Le devise du Brésil « Ordem e progresso » (ordre et progrès), qui figure sur le drapeau national, est tirée d’une citation d’Auguste Comte.

Maison de géographe.

Au 6 rue Monsieur le Comte, deux hémisphères terrestres surplombent la porte d’entrée.

Tragédie ou comédie (difficile) ?

Au 11 rue Monsieur le Prince, un masque de tragédie antique se trouve au 1er étage..

Tournez à gauche Carrefour de l’Odéon, et prenez la rue des Quatre-Vents. Le curieux nom de cette très vieille rue vient d’une enseigne (une auberge, probablement), représentant des têtes d’enfants soufflant dans les quatre directions. Vieux crémier.

Vieille enseigne « Crèmerie » au n°9 de la rue.

Tournez à droite rue de Seine, puis à gauche rue Toustain, à droite rue Félibien, a gauche rue Clément puis encore à gauche rue Mabillon. Cherchez Tourangeau l’Intrépide.

Au 10 rue Mabillon, une plaque mentionne Lucien Térion, dit Tourangeau l’intrépide, Compagnon du Tour de France. Les compagnons étaient fréquemment surnommés de leur région d’origine et de leur principale qualité. 

Tournez à droite rue Guisarde. Ancienne pharmacie.

Au 2, rue Guisarde, deux enseignes sculptées encadrent le porche. On y lit «  Officina Profuma et Farmaceutica »

Ne faites pas le zouave ! Trouvez-le !

Une enseigne à l’ancienne représentant un zouave jouant du clairon annonce la boutique « Au plat d’étain », au 16 rue Guisarde.

Mare aux canards (difficile).

La rue des Canettes tire son nom d’une enseigne sculptée, très bien conservée. « Aux canettes » était une auberge célèbre dans cette rue. L’enseigne est toujours là, légèrement sur votre droite, au 18 de la rue.

Tournez à droite rue du Four, puis à gauche rue des Ciseaux. La première doit son nom au four de l’abbaye de St Germain des Prés, qui distribuait gratuitement le pain aux pauvres du quartier ; la seconde à l’enseigne d’ tailleur, « Aux ciseaux d’or ».  Traversez le boulevard St Germain, et cherchez la scène pastorale (difficile).

Dans le square juste en face de vous, entrez sur la gauche. Une fontaine représente un berger et son troupeau de moutons, contant fleurette à une bergère…

En sortant du square, tournez à droite sur le boulevard St Germain. Cherchez les Deux Magots (très difficile).

Trouver le café des Deux Magots n’est pas difficile. Il suffit de faire quelques pas. Les deux magots (deux statues représentant des chinois en costume traditionnel) sont eux, beaucoup moins faciles à trouver. Ils sont adossés à un pilier au centre de la salle. C’était, au début du 19è siècle, l’enseigne d’un magasin de nouveautés. Créé en 1812 rue de Buci, il déménagea en 1873 à l’emplacement actuel, et devint un peu plus tard la brasserie que l’on connaît aujourd’hui.

Devant le Café de Flore, tournez à droite rue St Benoît, puis cherchez le chanteur canadien (difficile).

Félix Leclerc, chanteur québécois, vécut au n°24 de la rue St Benoît.. 

Comptez les poules (difficiles).

A côté de la porte d’entrée du restaurent « Le petit zinc », sur la droite, une scène réalisée en carreaux de faïence représente une fermière donnant du grain à ses oiseaux. On compte 8 poules (dont une est cachée derrière la fermière), un coq et un canard.

Deux gardiens fidèles et …silencieux.

Deux chiens sculptés gardent pour l’éternité l’entrée du 5 rue St Benoît.

Tournez à droite rue Jacob. Cherchez son petit frère.

A l’angle de la rue Jacob et de la rue Bonaparte, la plaque de rue traditionnelle est doublée d’une autre, absolument ridicule et inutile. L’autre plaque est située juste en-dessous, le mot « rue » est démesuré, et le pauvre Jacob réduit à sa plus simple expression. Etonnant, non ?

Tournez à gauche rue Bonaparte. Numérotation pour le moins surprenante…

Le n°20 de la rue Bonaparte est aussi le 19 et le 21 !

Reconversion de couvent (difficile).

A droite de la grille d’entrée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, au n°14, un texte est gravé dans la pierre. On y lit : « Ancien couvent des Petits Augustins, dans lequel Alexandre Lenoir installa le musée des Monuments Français à partir de 1790. »

Le peintre, l’écrivain et le maréchal. Ce n’est pas une fable de La Fontaine, c’est une pépinière de talents !

Edouard Manet, Henri Troyat et le maréchal Lyautey vécurent 5 rue Bonaparte. Excusez du peu !

Cherchez la lucarne à poulie.

Sur le toit du 4 rue Bonaparte. Equipée d’une poulie et d’une corde, elle servait à monter au grenier le foin destiné à nourrir les chevaux. En général, l’écurie était dans la cour interne.  

Tournez à gauche quai Malaquais. La palette et la lyre (difficile).

Deux petits médaillons, plaqués de part et d’autre du Palais des Beaux-Arts, au 13 du quai Malaquais, rappellent la vocation du bâtiment.

Il n’aurait pas pu s’appeler Ondulée (complètement tordu).

Anatole…France vécut au n°15 du quai Malaquais. Pardon pour ce mauvais jeu de mots, mais Anatole Ondulée, c’est rigolo, non ?

Cherchez Minerve (difficile).

A droite dans la cour du 17 quai Malaquais, derrière la deuxième grille à droite du porche, se trouve une superbe statue dite « Minerve de Sceaux, datée de 1670.

La mansarde bleue (difficile).

C’est le nom de la chambre où George Sand vécut au n°19 (plaque sur le mur).

Tournez à gauche rue des St Pères. Les envahisseurs sont là !

Space invader entre le 7 et le 7bis rue des St Pères.

Tournez à droite rue de Lille. Comme dans une église (difficile).

Deux fenêtres au 2è étage du 5 rue de Lille sont des vitraux.

Saint disparu.

Une niche est vide, au 1er étage du 13 rue de Lille. Une statuette de saint ou de vierge devait s’y trouver, jusqu’à la Révolution.

Tournez à gauche rue Allent. Prenez le temps de flâner dans cette charmante petite rue, puis tournez à droite rue de Verneuil, puis à gauche rue de Beaune. Inventeur d’annuaires (difficile).

A l’angle de la rue de Beaune et de la rue de l’Université, une ancienne publicité mentionne « Annuaire du Commerce Didot-Bottin, fondé en 1796 ». M Bottin inventa donc l’annuaire qui devait porter son nom.

Traversez la rue de l’Université., puis tournez à droite rue Montalembert. De quoi remplir des barriques !

La façade du n°7 rue Montalembert est entièrement décorée de grappes de raisin.

Tournez à gauche rue du Bac. Cette rue rappelle l’existence d’un bac, qui passait voyageurs et marchandises vers la rive droite de la Seine. Il y écrivit la Condition Humaine et y croisa un ancien Premier Ministre.

André Malraux vécut au 44 rue du Bac, ainsi que Maurice Couve de Murville.

Le dernier Cabinet de curiosités de Paris (difficile).

Au 46 rue du Bac, depuis 1831, Deyrolle rassemble dans une atmosphère de cabinet de curiosités d’importantes collections destinées à tous les amateurs de la nature. La boutique propose des collections riches et variées d’insectes, de coquillages, d’animaux naturalisés, de curiosités naturelles, de livres et de planches pédagogiques. Des mammifères de grande taille aux splendides oiseaux naturalisés, des papillons multicolores aux insectes étonnants, l’univers de Deyrolle incite au rêve, à la curiosité, aux découvertes. Aujourd’hui, Deyrolle redevient en plus créateur de Cabinets de curiosités pour les décorateurs, collectionneurs, particuliers…

Vous êtes arrivé(e) au métro Rue du Bac.

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