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Balade n°98 - Du métro Ranelagh au métro Eglise d'Auteuil - solution

Balade n°98

(solution)

Du métro Ranelagh au métro Eglise d’Auteuil

 

Départ de la balade devant le métro Ranelagh, avenue Mozart.

 


Tournez à gauche rue du Ranelagh, vers le numéro 97.
Le jardin du Ranelagh est un jardin à l’anglaise construit par l’ingénieur Alphand sous le Second Empire. Le "Petit Ranelagh" est un lieu à la mode à la fin du XVIIIe siècle. Il fut ouvert en 1774 par Morissan, un garde de la barrière de Passy. Morissan obtint du Maréchal de Soubise la permission de faire enclore le terrain consacré à la danse sur les jardins du château de la Muette et d'y faire construire un café et un restaurant à l'imitation des jardins du Ranelagh créés par Lord Ranelagh, pour ses jardins de sa maison de Chelsea, à Londres et ouverts depuis 1742.

Pendant la Révolution française, le parc de la Muette devint un haut lieu de la culture muscadine et de la contre-révolution. Son succès ne se démentit pas pendant le Consulat et l'Empire.

Le bal fut occupé par les détachements russes pendant l'occupation de Paris en 1814-1815, et la salle de bal fut transformée en écurie puis en hôpital.

En 1818, un ouragan fit s'effondrer les bâtiments du bal.

Apprenti sorcier (difficile).

Le compositeur Paul Dukas, auteur de cette œuvre, a vécu au 84, rue du Ranelagh.


Il a travaillé sous la coupole.

L’ancien ministre et académicien Alain Peyrefitte a vécu au 111, rue du Ranelagh.

Capitale : Bratislava.

L’ambassade de Slovaquie se trouve au 125, rue du Ranelagh.

Capitale : Paramaribo.

L’ambassade du Surinam se trouve au 94, rue du Ranelagh.


Heaume sweet heaume (difficile).

Un heaume portant panache se trouve au-dessus du porche de la villa Seymiers au 127, rue du Ranelagh.


Petits morceaux de Ranelagh.

 

La plaque de rue à l’angle de la rue du Ranelagh et du boulevard Beauséjour est en mosaïque.


Traversez le boulevard Beauséjour, et prenez le Sentier nature à gauche.
Le Sentier nature est construit depuis 2007 sur l’ancienne voie de Petite ceinture. La petite ceinture est un tracé ferroviaire de 32 km, construit dans la seconde moitié du XIXe siècle afin de relier les gares parisiennes.

Le tronçon entre l’ancienne gare d’Auteuil et la gare Saint-Lazare est créé en 1851, à l’initiative des frères Pereire. La destruction du viaduc d’Auteuil, en 1962, brise la continuité du tracé mais les voyageurs continuent à l’emprunter jusque dans les années 80, entre Pont Cardinet et Porte d’Auteuil.

La voie, désaffectée en 1993, a été reconquise par la faune et la flore. Son aménagement en promenade a fait l’objet de chantiers d’insertion, spécialisés dans la préservation de la biodiversité.

Long de 1,2 km, elle est un formidable couloir de passage (corridor écologique) pour les plantes et les animaux. Prairie et fourrés, bosquets ponctués de clairières et de zone aquifère, murs et talus calcaires, sont autant d’habitats pour une multitude d’êtres vivants insoupçonnés. Pour guider le promeneur néophyte, un parcours ponctué de six étapes nature présente le lieu à travers ses stations écologiques les plus représentatives.

Au bout du sentier, sortez par l’escalier à gauche, puis prenez le boulevard de Montmorency à droite.
Prenez en suite la rue du peintre à gauche.

Tourner à gauche rue Poussin.


Tournez ensuite à droite rue Géricault, autre peintre.
Cherchez la maison du diable.

Au 1er étage du 11, rue Géricault, il y a un étonnant diable cornu et ailé.

Tournez à gauche rue d’Auteuil, puis à gauche dans la rue du fabuliste.

Tourner à gauche rue La Fontaine.

Brigitte et Henri ? Bernard et Hortense ? Béatrice et Hubert ?

Un monogramme BH figure au-dessus de la porte du 120, rue  La Fontaine.

Feuilles de métal (difficile).

Aux 5ème et 6ème étages du 85, rue La Fontaine, des poutres métalliques décorent la façade. Elles sont de style Eiffel et représentent des végétaux. Magnifiquement dessinée, cette grande structure métallique prend solidement appui sur la pierre de taille. Sur les parties saillantes de la façade, d’autres éléments en fer servent de toiture aux dernières fenêtres. Leur forme poétiquement ourlée n’est pas sans rappeler quelques détails de la Samaritaine de Frantz Jourdain.
C’est une décoration typique de l’Art Nouveau, l’immeuble datant de 1907.

Tournez à gauche Avenue Mozart, puis tout de suite à gauche rue Pierre Guérin.

Continuez rue Pierre Guérin (qui finit en impasse).
Cherchez le prince russe et sa princesse.

Le prince Felix Youssoupov et la princesse Irina Alexandrovna vécurent au 38, rue Pierre Guérin.
Le prince est particulièrement célèbre comme maître d’œuvre de la conjuration qui conduisit à l’assassinat de Raspoutine, le favori du couple impérial, le 16 décembre 1916, peu de temps avant la Révolution de Février.

Sortez de l’impasse et tournez à gauche rue de la Source. Cette rue menait aux sources, dans le village d’Auteuil, réputé pour la qualité de ses eaux.

Tournez à gauche rue Raffet, puis à droite rue Jasmin.
Capitale : Dacca.

L’ambassade du Bengladesh se trouve au 38, rue Jasmin.

Combien de sphinges ?

Il y a 10 sphinges (femmes-sphinx) au 2è étage de l’immeuble au 6, rue Jasmin : 2 à l’angle, 4 dans le square Jasmin et 4 dans la rue Jasmin.

Combien d’atlantes ?

5 au 3è étage du 4, rue Jasmin et 5 autres sur la façade du 1, rue de l’Yvette.

Tournez à gauche rue de l’Yvette et à droite rue de la Cure.
Combien d’oiseaux (difficile) ?

Il y en a 4 sur les vitraux du bow-window du 4, rue de la Cure. Sur le côté, 2 hérons, 1 pic-vert et 1 oiseau de paradis prenant son envol.

Drôle d’endroit pour Wolfgang Amadeus.

Au 2, rue de la Cure, l’entrée du garage est entièrement décorée d’une mosaïque représentant une partition sur laquelle est inscrit le nom de Wolfgang Amadeus Mozart.

Tournez à gauche avenue Mozart , puis à droite rue Adrien Hébrard.
Traversez la place Rodin et prenez l’avenue Léopold II légèrement à droite.

Traversez la rue Jean de La Fontaine et prenez la rue François Millet en face.

Construit par Guimard.

L’architecte de l’immeuble situé au 11, rue François Millet n’est autre qu’Hector Guimard, célèbre pour avoir réalisé le mobilier urbain parisien de la Belle Epoque, dont les stations de métro. Remarquez la superbe gouttière de gauche.

Le dévouement est une de leurs valeurs.

C’est la quatrième devise sur les cinq inscrites au 1er étage de la caserne de pompiers, au 2, rue François Millet.

Tournez à droite rue Théophile Gautier, puis à droite rue Leconte de Lisle.
Cherchez Psyché (difficile).

Psyché se regardant dans un miroir, un oiseau phénix au creux de ses bras. C’est le bas-relief que vous pouvez voir au 7, rue Leconte de Lisle, sur la gauche.

Continuez rue Leconte de Lisle. Tournez ensuite à gauche rue des Perchamps, puis à gauche rue d’Auteuil. Remarquez les anciennes maisons du village d’Auteuil, aux numéros 13 bis, 15, 17 et 19 rue d’Auteuil.
Prenez la rue du Buis en face.
Ce fut sans aucun doute la première féministe.

Olympe de Gouges vécut au 6, rue du Buis. Marie Gouze, dite Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748 et morte guillotinée à Paris le 3 novembre 1793, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français.
Auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l’abolition de l’esclavage des hommes noirs. Elle est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.

Tournez à gauche rue Verderet.

Vous êtes arrivé (s) au métro Eglise d’Auteuil.