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Balade n°96 - Du métro Jacques Bonsergent au métro République - solution

Balade n°96

(solution)

Du métro Jacques Bonsergent au métro République

 

Départ de la balade devant le métro Jacques Bonsergent.

 


Au niveau du 10, rue Albert Thomas, prenez le passage des Marais.
A l’époque, tout le monde n’avait pas de salle de bains.

A l’angle du passage et de la rue Legouvé se trouvent d’anciens Bains-douches.


Tournez à droite rue Legouvé, puis à droite rue de Lancry et à gauche rue Yves Toudic.
Ancêtre du TGV.

 

Il y a une locomotive à vapeur sculptée sur le fronton de l’ancienne Association Fraternelle des Employés et Ouvriers des Chemins de Fer Français, au 23, rue Yves Toudic.

Tournez à droite rue Beaurepaire.
Quelle famille !

Au 11 bis, rue Beaurepaire, un bas-relief représente une femme et six bambins portant marteau, balance, caducée...

Tournez à droite Cité du Wauxhall. Ce nom évoque un ancien jardin à l’anglaise, célèbre au 19è siècle.
Traversez le boulevard de Magenta, et prenez la rue du Château d’eau en face.
Paix et Travail.

Ce sont les devises inscrites sur le fronton de la Bourse du Travail au 3, rue du Château d’eau, sur les deux portes d’entrée latérales. Les mêmes devises, mais en latin Pax et Labor, figurent également de chaque côté du bâtiment, au 3ème étage de la façade.



Tournez à gauche rue Taylor.
M le Maudit ?

Le monogramme M est gravé au 5, rue Taylor. A ce numéro 5 habita le réalisateur et "père des effets spéciaux" Georges Méliès, où son père Louis avait un atelier de fabrication de chaussures Le monogramme M est donc celui de l’entreprise Méliès.


Tournez à droite rue René Boulanger. Si la porte du n°70 est ouverte, n’hésitez pas à y jeter un coup d’œil.
Quand ce théâtre est-il né ?

 

En 1872, si l’on en croit la date sculptée entre les deux muses alanguies qui ornent le fronton du Théâtre de la Renaissance, à l’angle du boulevard St Martin.


Traversez le boulevard St Martin et prenez-le à gauche.
La disparition (très difficile).


Le numéro de l’immeuble au 51, boulevard St Martin n’a visiblement jamais été gravé.
Une plaque en émail est venue combler ce vide ultérieurement.


La peintre et son modèle (difficile).

Au 10 boulevard St Martin, de l’autre côté du boulevard, de superbes scènes Art Nouveau en carreaux de faïence représentent une femme peintre et son modèle. Saint Martin étant le saint patron des faïenciers, ces derniers ont réalisé les plus belles céramiques du quartier, dont celles-ci.

 

Association vouée aux déshérités.

Au niveau du 29, boulevard St Martin, se trouve un des Centres d’accueil de l’Armée du Salut.
La station St Martin, qui l’abrite, fut fermée le 2 septembre 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale. Elle rouvre après la Libération et connaît une importante fréquentation, mais elle est finalement refermée à cause de sa trop grande proximité avec la station voisine Strasbourg - Saint-Denis : seuls cent mètres séparent les accès les plus proches de ces deux stations.

La station a servi dans le passé à accueillir des personnes sans abri. Actuellement, les locaux sont utilisés pour la partie Est par un accueil de jour pour personnes sans abri (géré par l'Armée du salut) et par les visiteurs d'ouvrage de la RATP (chargés de l'inspection des ouvrages d'art en service de nuit).

En 2008, les quais ont été cimentés et on ne peut que reconnaître la station par son carrelage caractéristique commun aux autres stations souterraines.

 

Pionnier du cinéma.

Georges Méliès est né le 8/12/1861 au 29, boulevard St Martin (plaque).
L’un des tout premiers réalisateurs de films au monde. Ayant choisi la prestidigitation comme profession, il profite d’une donation de son père, industriel de la chaussure, pour devenir propriétaire et directeur en 1888 du théâtre Robert Houdin, en sommeil depuis la mort du célèbre illusionniste. Le 28 décembre 1895, il découvre avec émerveillement les images photographiques animées lors de la première représentation publique à Paris du Cinématographe et propose même à Antoine Lumière, le père des deux industriels lyonnais, qui active ce soir-là la manivelle, de lui racheter le brevet de la machine. Un refus poli mais narquois le pousse à se tourner vers un ami londonien, le premier réalisateur britannique, Robert W. Paul, qui lui fournit un mécanisme intermittent avec lequel il tourne son premier film en 1896, Une partie de cartes, réplique du même sujet réalisé par Louis Lumière. La même année, avec l’Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin, il utilise pour la première fois en Europe le principe de l’arrêt de caméra, découverte américaine, qui lui assure un franc succès dans son théâtre où il mélange spectacles vivants et projections sur grand écran. Il fait alors de ses tableaux, ainsi qu’il appelle ses films, un nouveau monde illusoire et féerique, mettant à profit les dons de dessinateur et peintre que chacun a pu remarquer dans son adolescence.

Georges Méliès est considéré comme l'un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père l’avait également doté.


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