Balade n°89

(solution)

Du métro Cadet au funiculaire de Montmartre

 

Départ de la balade métro Cadet.

 

Traversez la rue Lafayette et prenez la rue Cadet, à hauteur du n°26.

Remarquez le superbe immeuble du n°26, et ses colonnes monumentales.
Cherchez la fontaine du jardinier du roi (difficile).

Au 9 de la rue Cadet, entrez dans la cour. C’est là qu’habitait le jardinier du roi Louis XV. La fontaine se trouve dans la cour.


Sortez de la cour et reprenez la rue Cadet. Maison de Frères.

 

Le musée de la Franc-maçonnerie est en face de vous, au n°16.

Tournez à gauche rue Richer.
Deux noires pour huit blanches.

 

Il y a deux têtes noires et huit têtes blanches au 39, rue Richer.

Tournez à droite rue de la Boule Rouge.  Elle tire son nom d'une ancienne enseigne représentant une boule rouge, tout simplement.
Tournez à gauche rue Monthyon, et continuez rue Ste Cécile.
Le cauchemar d’un typographe : pas une, mais 6 coquilles !

Il y a 6 coquilles St Jacques sous le balcon du 1er étage au 14, rue Ste Cécile.


Tournez à gauche rue du Conservatoire, puis à droite rue Richer.
Faune facétieux.

Le 1er étage de l’immeuble d’angle avec la rue A. Thomas est décoré de têtes de faunes, reconnaissables à leurs oreilles pointues.
Le 3ème faune est très facétieux ; regardez bien, il vous fait un clin d’œil !


Tournez à gauche rue A. Thomas. Remarquez que tous les faunes ont une expression différente : dubitatif, amusé, ennuyé, songeur…
Quant aux lions qui les accompagnent, ils ont vraiment l’air de s’em…bêter à cent sous de l’heure !
Passez sous le porche, puis tournez à gauche rue Poissonnière.
Célèbre pour sa pipe (difficile).

 

Le peintre Corot, célèbre fumeur de pipe au 19è siècle, a dessiné et peint de nombreux fumeurs, dont certains sont au Musée du Louvre. Il est décédé le 22 février 1875 au 58, rue Poissonnière.


Comme les 12 apôtres.

La façade du 58, rue Poissonnière est orné de 12 bustes d’hommes A la fin du 18è siècle, c’était le café Arrondelle, puis, en 1860, le restaurant Désiré.
La rue Poissonnière tient son nom du 17è siècle (« rue des Poissonniers et des Poissonnières ») car elle était un segment de l'axe emprunté par les chasse-marée (véhicules apportant poissons et crustacés) des ports de la partie septentrionale de la Manche (notamment Boulogne-sur-Mer, Étaples, Berck, Saint-Valery-sur-Somme, Le Tréport et Dieppe) à Paris (par l'ancienne nationale 1), et parfois appelé chemin des Poissonniers. La rue se prolonge d'ailleurs jusqu'aux Halles par les rues des Petits-Carreaux et Montorgueil.

Le poisson voyageait de nuit, en droiture (sans arrêt), et ce jusqu'en 1848, date de l'inauguration de la ligne ferroviaire reliant Boulogne-sur-Mer à Paris.


Tournez à gauche rue Papillon, puis, à l’embranchement, à gauche rue Bleue.
Space invader ton sur ton.

Le space invader au 6, rue Bleue, est… bleu sur fond…bleu.
La rue Bleue fut ainsi baptisée, à la demande de ses habitants. La rue Blanche et la rue Rougemont sont également dans le 9è, ce qui en fait l’arrondissement le plus patriote de Paris.
Il existe aussi un passage Rouge dans le 11è arrondissement.

 

A la mode antique.


Il y a 4 statues à la grecque au 3è étage, dans des niches, au 15, rue Bleue.

 

83 ou 14 ? Il faudrait savoir.

Le bureau de poste n°83 se trouve au 14, rue Bleue.

Tournez à droite rue de Trévise, puis à droite rue Lafayette.
Traversez la rue Lafayette, puis tournez à gauche rue Mayran. Entrez dans le square Montholon à droite.
Où sont les catherinettes ?

La statue au centre du square représente les catherinettes. Les jeunes filles, non mariées à 25 ans, devaient se promener coiffées d’un chapeau jaune et vert, le jour de la Ste Catherine, le 25 novembre. La tradition perdure encore de nos jours.
Le square Montholon a donné son nom aux Éditions du Square, qui était le siège de Hara-Kiri et Charlie Hebdo de 1968 à 1972, dont le siège était situé juste à proximité, rue de Montholon.

Le Square Montholon a été chanté en 1923 par Adolphe Bérard et, plus récemment, dans la chanson Marine de Vincent Delerm (sur l'album Les Piqures d'Araignées).


Sortez rue Pierre Semard, à l’angle.
Il livrait « au panier » (difficile).

 

Au 5, rue Pierre Semard, la façade est celle d’un ancien marchand de vins. Parmi les prestations proposées, il livrait « au panier ».

+2 (très difficile) !

 

Le n°28, rue Pierre Semard, était auparavant le n°30, comme en témoigne l’ancien numéro, aux ¾ effacé, tout en haut du porche.

Traversez la rue de Maubeuge, et tournez à gauche rue Condorcet, puis à droite rue Lentonnet.
Tournez à gauche rue Thimonnier.
Construit en 1896 (difficile).

A l’angle des rues Thimmonier et Lentonnet, l’année de construction de l’immeuble est gravée au 2è étage : « Anno 1896 ».


Tournez à droite rue de Rochechouart.

Premier logement social.

Durant sa captivité au fort de Ham, Louis Napoléon Bonaparte avait rédigé un petit opuscule d'une trentaine de pages consacrée à « De l'extinction du paupérisme », publié en 1844. Ce petit ouvrage ne traite pas des logements sociaux mais des colonies agricoles qu'il souhaite développer pour diminuer la population misérable attirée par les villes.

 

Louis Napoléon Bonaparte a été élu député de Paris aux élections complémentaires du 4 et 5 juin 1848 à l'Assemblée nationale, soutenu par le parti de l'ordre grâce aux actions de ses partisans rappelant le Premier Empire, mais aussi par une part importante des ouvriers attirés par les idées sociales qu'il défendait, à la suite de son séjour à Londres. Le parti conservateur de l'Assemblée nationale qui sort renforcé de ces élections supprime les Ateliers nationaux le 21 juin. Il cherche à se concilier la classe ouvrière parisienne qui vient de subir la répression des journées de juin.

 

Il va reprendre une partie du programme qu'avait proposé le Parlement du travail qui avait été mis en place le 10 mars 1848. Ce programme prévoyait de construire dans chaque quartier de Paris «un familistère assez considérable pour loger environ quatre cents familles d'ouvriers, dont chacune aurait son appartement séparé et auxquelles le système de la consommation aurait assuré sur une grande échelle, en matière de nourriture, de loyer, de chauffage, d'éclairage, le bénéfice des économies qui résultent de l'association».

 

Il envoie en 1850 une délégation en Angleterre pour étudier les logements ouvriers et les méthodes employées pour permettre leur construction. La même année il fait traduire l'œuvre d'un architecte anglais spécialiste de ces constructions, Henry Roberts : « Des habitations des classes ouvrières». Leur composition et leur construction avec l'essentiel d'une habitation salubre (The Dwelling of the Labouring Classes, Their Arrangement and Construction).

 

Dans le même temps il décide de réaliser une cité ouvrière modèle. Une société au capital de 6 millions de francs est créée en février 1849 dirigée par un dénommé Chabert. Le Prince-Président fait un don de 500 000 francs le 12 janvier 1849. La première cité doit être comprise rue Rochechouart, à l'angle de la rue Pétrelle. Mais le programme a été réduit par rapport à celui défini en 1848.

 

Dans le désordre

 

Le n°67 de la rue de Rochechouart est aussi le 58 et le 62.

 

Traversez le boulevard de Rochechouart, puis prenez-le sur la droite.

Charpentier musicien.

 

Gustave Charpentier, compositeur auteur de « Louise », a vécu au 66, boulevard de Rochechouart.

Tournez à gauche rue Seveste.
Vous voici dans le marché aux tissus, le marché St Pierre. Traversez la rue d’Orsel et continuez rue Seveste. Son nom vient du Village d'Orsel, créé par M. Joseph Orsel, en 1802, sur les terrains qu'il avait acquis et qui dépendaient de l'abbaye de Montmartre.

Usine d’eau potable.

Au 15, rue Seveste, se trouve le Service des eaux de la Ville de Paris (Usine St Pierre).

Tournez à gauche place St Pierre. Tournez à droite après le square.
Cherchez le space invader.

Il se trouve au-dessus de la plaque « Place Suzanne Valadon ».

Vous êtes arrivé (s) au funiculaire de Montmartre.