Balade n°75
(solution)
Du métro Rambuteau à République
Départ de la balade rue Rambuteau.
84 observateurs.
84 têtes sculptées semblent vous regarder, depuis la façade de l’immeuble du 2, rue Rambuteau et du 43, rue des Archives.
Tournez à gauche rue des Archives.
Profite de la vie pendant que c’est possible (très difficile).
Au 45, rue des Archives se trouve le Couvent de la Merci. Dans la cour, au 2è étage, vous pouvez voir un superbe cadran solaire sur lequel est inscrit : « Utere dum liceat », ce qui signifie, en latin, « Profite de la vie pendant que c’est possible. ». C’est une devise que j’ai adoptée. Et vous ?
Compagnon de Du Guesclin.
Au 58, rue des Archives, une plaque sur la façade sur le très bel Hôtel de Clisson, rappelle qu’Olivier de Clisson fut compagnon de Bertrand du Guesclin. Ce dernier fut un allié précieux pour Charles V, qu’il aida victorieusement à chasser les Anglais de France pendant la Guerre de Cent ans.
Cherchez Mabillon.
Le nom de ce fameux moine bénédictin du 17è siècle, théologien et historien, dont une station du métro parisien porte le nom, se trouve parmi les 7 noms d’hommes célèbres inscrits sur le mur longeant les Archives Nationales, après la tourelle.
Tournez à gauche rue des Haudriettes. Cervantès en fit le héros de son roman (difficile).
Sur la fresque murale peinte sur le premier mur à gauche rue des Haudriettes, tout à fait en haut, vous verrez Don Quichotte et Sancho Pança combattre les moulins à vent.
Tournez à droite rue du Temple. Porte inaccessible.
A gauche, sur l’immeuble de la Poste, un accès condamné se trouve à plus d’un mètre de haut par rapport au trottoir. Pour les géants uniquement ?
Tournez à gauche rue des Gravilliers. Marcel, Maurice ou Monique ?
Monogramme « M » sur les grilles du 1er étage du 8 rue des Gravilliers.
Tournez à droite rue des Vertus. Cherchez le lion de St Marc.
Sur la grille juste à droite après l’angle.
Tournez à gauche rue au Maire, puis à droite rue Volta.
Il faudrait savoir (difficile) !
Le n°18 de la rue Volta est doublé d’un n°20. Alors, 18 ou 20 ?
Par ailleurs, la maison du 3, rue Volta, fut considérée longtemps comme la plus ancienne de Paris. Ce n’est qu’en 1979 que l’on découvrit qu’elle datait de 1644, alors qu’on l’imaginait dater de …1300 !
Cherchez Frépillon (difficile).
L’ancien nom de la rue Volta est gravé à l’angle de la rue Réaumur.
Tournez à droite rue Réaumur.
Marchand de bénitiers.
Au 7, rue Réaumur, une vieille enseigne subsiste au-dessus du porche : « Leblanc Frères. Bronzes d’art et encriers. Bronzes fantaisie, bénitiers. ».
Tournez à gauche rue du Temple et entrez dans le square.
Cherchez le chansonnier.
La statue de Béranger est tout de suite à gauche en entrant. Béranger fut un chansonnier très prolifique du 19ème siècle et très réputé à son époque.
Originaire de Byzance.
Un noisetier de Byzance se trouve un peu plus loin sur votre gauche, le long de l’allée.
Sortez du square à gauche.
Entre Paris et Lyon, cherchez le coq.
Sur la façade du bâtiment des Douanes, en face de la sortie du square.
Tournez à gauche rue Gabriel Vicaire.
Symbole impérial, il peut être royal ou gypaète pour les Américains.
Une tête d’aigle est sculptée sur la façade de l’immeuble des Douanes donnant dans cette rue.
Tournez à droite rue Dupetit-Thouars.
Cherchez les guirlandes (difficile).
Au dernier étage du Lycée technique, au-dessus de la cour, de curieuses guirlandes (de houblon ?) sont peintes en trompe-l’oeil.
Tournez à droite Cité Dupetit-Thouars. Prenez le temps de visiter ce petit coin plein de charme, bien caché (notamment la cour du n°6). Revenez ensuite sur vos pas, et tournez à gauche.
Célèbre céramiste du 16è siècle.
Le buste de Bernard Palissy, qui découvrit les secrets de la céramique au 16è siècle, est sculpté sur la façade de l’Ecole des Arts appliqués à l’industrie, au 11, rue Dupetit-Thouars.
Tournez à gauche rue de la Corderie, puis à droite rue Charles-François Dupuis, puis encore à droite rue Béranger.
Encore Béranger !
Une plaque rappelle qu’il vécut au n°5 de sa propre rue, et qu’il y décéda en 1857.
Tournez à gauche rue Charlot, puis à gauche boulevard du Temple.
Il traversa l’Atlantique le premier, contrairement à ce qui est écrit.
Une plaque au n°33/35 boulevard du Temple rend hommage à Charles Nungesser et à Coli, dont l’hydravion, « l’Oiseau blanc », disparut en 1927, sans laisser de traces…à l’époque. Car depuis, de fortes suspicions, consécutives à des enquêtes, situent la carcasse de l’avion au large de St Pierre et Miquelon et de Terre-Neuve. Il est probable que des trafiquants d’alcool, opérant depuis cette île française au large du Canada et des côtes américaines, a abattu l’avion, qui le « dérangeait » dans ses opérations illicites, en ces années de prohibition. Al Capone et sa bande avaient alors la mainmise sur le trafic d’alcool et avaient corrompu les politiciens et les policiers américains. Il fallut l’obstination d’Elliott Ness et de ses « Incorruptibles » pour en venir à bout.
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