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Balade n°72 - De Richelieu-Drouot à Strasbourg St Denis - solution

 

Balade n°72

(solution)

De Richelieu-Drouot à Strasbourg St Denis

 

Départ de la balade Métro Richelieu-Drouot.

 

Prenez la rue Drouot. Tournedos ou compositeur, c’est au choix.

Tourner à droite rue Rossini.

28 ans (difficile).

Au-dessus du porche d’entrée du 3, rue Rossini figurent deux dates : 1848 et 1876, soit…28 ans. Il s’agit d’un immeuble de rapport destiné à la haute bourgeoisie de l’époque.

Quand il est mort le poète…(difficile).

Une plaque presque illisible au 4, rue Rossini, rappelle le souvenir du poète Robert de Bédarieux, décédé ici en 1951.

Tournez à droite rue de la Grange Batelière. Pépinière de talents.

Ce nom curieux vient d'une ferme fortifiée (la Grange Bataillée) qui donna son nom à un cours d'eau qui se trouvait là jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Une plaque au 10, rue de la Grange Batelière, sur l’hôtel de Nolivos, rappelle que cet hôtel fut édifié sous Louis XV, pour Monsieur de Nolivos, capitaine aux Gardes Françaises. Il fut ensuite habité par le marquis de Lillers, chambellan de Napoléon 1er. Ce fut ensuite un cercle romantique qui réunit Alfred de Musset, Alfred de Vigny et Victor Hugo.

Tournez à gauche Passage Verdeau. Cherchez le concierge.

Au 13 bis, passage Verdeau, c’était la loge du concierge.

Sortez à gauche rue du faubourg Montmartre. Depuis 1761.

La confiserie « A la mère de famille », située à l’angle, est célèbre dans tout Paris. Ses bocaux de bonbons à l’ancienne attirent toujours autant de gourmand(e)s, depuis 1761.

Traversez la rue du faubourg Montmartre, et prenez la rue Cadet. Faux numéro (difficile).

Le n°1 de la rue Cadet est en réalité le n°1 bis. La plaque de numéro l’atteste.

Vieux photographe.

Ancienne enseigne « Photo industrielle » au 9 rue Cadet.

Passez le porche, et cherchez les deux fontaines.
Dans la cour intérieure du 9 rue Cadet, il y a un jardin de la Ville de Paris ! Il subsiste deux vieilles fontaines.

Cherchez les dix colonnes.

Au 26, rue Cadet, la façade de l’immeuble est ornée de 10 colonnes gigantesques, aux 2è et 3è étages.

Tournez à droite rue Lafayette, puis à droite rue Bleue. Appelée à l’origine rue D’Enfer, en raison de sa proximité avec la rue de Paradis, En février 1789, sur le désir des habitants de la rue, elle est renommée en rue Bleue par arrêt du Conseil du roi, par analogie avec une rue Verte présente dans le quartier. Une autre source mentionne que la voie reçoit son nom actuel d’après une manufacture de boules bleues fondée dans cette rue en 1802.
Rien à voir avec l’épicier de Landerneau.
Superbe immeuble de la Maison Le Claire au 25, rue Bleue.

Traversez la rue de Trévise, et continuez rue Bleue. Bureau 83.
C’est le n° du bureau de Poste rue Bleue, à l’angle de la rue Riboutté.
Tournez à droite Cité de Trévise. Au passage, remarquez l’esthétique des portes de tous les immeubles de la cité.
Pauvres cygnes ! Finir dévorés par des griffons !

Le porche du 11bis, cité de Trévise, est surmonté d’une sculpture représentant deux cygnes pourchassés par des griffons.

Ils ne manqueront pas d’eau.

Sur la petite place, une fontaine est surmontée de trois personnages.

Tournez à gauche rue Richer, puis à droite rue du Conservatoire.
Electricité précoce.

Une plaque au 8, rue de Conservatoire, indique que cet immeuble fut doté de l’électricité. Remarquable confort pour l’époque.

Tournez à gauche rue Ste Cécile. Quand les arts font face à la religion.

En face du porche de l’église, c’est le bâtiment du Conservatoire. Sur la façade, trois mascarons représentent le drame, la comédie et la musique.

Pensez à visiter l’église Ste Cécile. Ses colonnes en fonte multicolores et sa polychromie  sont étonnantes. Signalons aussi que cette église ne sonne pas les heures. Elle n’a pas de cloches, pour ne pas perturber les élèves du Conservatoire de musique tout proche.
Tournez à droite rue du faubourg Poissonnière.
Vous avez l’heure ?

L’horloge monumentale sur la façade de l’ancien Central Téléphonique Bergère construit au début du 20è siècle au 17, rue du faubourg Poissonnière est surprenante : en-dehors de sa taille, remarquez que les heures sont toutes affichées, dans un ordre insolite. Sur l’une des aiguilles, ont lit le sigle « PTT ».

Tournez à gauche rue de l’Echiquier. Un couple qui se regarde en chiens de faïence.
Au 43, rue de l’Echiquier, un couple se regarde bizarrement, pour l’éternité.

De la vigne, encore de la vigne !.
La façade de l’immeuble du 38, rue de l’Echiquier est décoré de vignes.

On ne doit plus y nettoyer grand-chose….

Au 34, rue de l’Echiquier, une vieille enseigne subsiste : « Teinture Nettoyage ».

Au n°10 de la rue, remarquez ces curieux angelots sur fond de boiserie dorée.

Envahisseur de l’espace (difficile).

Un space invader se trouve à l’angle de la rue de l’Echiquier et de la rue du Faubourg St Denis.

Traversez la rue du faubourg St Denis et continuez rue de Metz.
Réservé aux fournisseurs et aux marchandises.

Deux plaques encadrent la porte de service du 5, rue de Metz.

Cherchez Gaston.
Le superbe immeuble des Etablissements Gaston Verdier se trouve au 1, rue de Metz. Le décor en céramique se compose essentiellement de motifs floraux et géométriques représentatifs du style Art Déco, provenant de l’atelier Gentil et Bourdet. On notera sur la façade la répétition de têtes de lion en partie haute et du monogramme « GV » (initiales du propriétaire de l’établissement) en partie basse.

Tournez à droite boulevard de Strasbourg.
Les deux anges alanguis.

Deux anges alanguis sont accoudés au rebord de la fenêtre du 10, boulevard de Strasbourg, au 1er étage.

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