Balade n°68

(solution)

Du métro Volontaires au bd St Germain

 

Départ devant le métro Volontaires.

 

Envahisseur parisien (difficile).

Juste à côté du métro Volontaires, la plaque de rue est doublée par une autre, en mosaïque, représentant un space invader.

Continuez rue de Vaugirard, vers les numéros décroissants. Oiseaux se disputant une grappe.

Au-dessus de la porte du 195 rue de Vaugirard, deux oiseaux sont sculptés, encadrant une grappe de raisin et une pomme. 

Les deux solstices et l’équinoxe.  

Sur le cadran solaire de la façade du lycée Buffon, au 1er étage, en face du 185 rue de Vaugirard.

Traversez le bd Pasteur. Tournez à droite rue Dalou, puis à gauche rue Falguière et à droite rue Antoine Bourdelle. Il manque son cavalier.

A gauche, le cheval sans le cavalier du Monument à Alvear (1913-1923) d'Antoine Bourdelle (1861-1929) situé dans le jardin sur la rue du musée Bourdelle. Ce jardin, que rythme une arcature en briques, allusion à Montauban, ville natale de Bourdelle.

Tournez à gauche avenue du Maine et cherchez le chemin du Montparnasse (difficile).

Prenez le temps de visiter cette petite impasse, située au 21 de l’avenue du Maine. Elle a beaucoup de charme. Elle fut construite avec des matériaux récupérés de l'exposition universelle de 1900. En 1910, la peintre russe Marie Vassilieff  fonde l’ "Académie Russe" au 54 de l'avenue du Maine, suite à des divergences avec les différents initiateurs, elle ouvre en 1912, l'Académie Marie Vassilieff' au 21 de la même avenue. De nombreux artistes fréquenteront les ateliers qui bordent l'allée : Picasso, Braque, Modigliani, Léger, Cendrars, Max Jacob, Cocteau, Matisse, Zadkine..., en février 1915 elle ouvre une cantine pour les artistes. Plus ou moins désargentés, ils seront nombreux à s’y retrouver.

Continuez avenue du Maine. Facteur, mais pas homme de lettres.

Au n°15 de l’avenue du Maine, une plaque rappelle le souvenir d’Aristide Cavaillé-Coll, facteur de grandes orgues. 

Traversez le bd du Montparnasse, et prenez la rue de Vaugirard. Belle et vieille marquise.

L’entrée de l’Hôtel Aviatic (fondé en 1856), au 95 rue de Vaugirard, est surplombée d’une magnifique marquise d’époque. 

Capitale : Ouagadougou.

Consulat du Burkina-Faso au 112 rue de Vaugirard.

Immeuble Art Nouveau.

Au 95, rue de Vaugirard, un superbe immeuble Art Nouveau. Remarquez la marquise, et les curieux bow-windows en demi-cercle, couverts de carreaux de céramique.

Aimez-vous les uns les autres (difficile).

Classée monument historique, la façade et la toiture du pavillon d'entrée d'une école mutuelle, au 85 rue de Vaugirard. Ce bâtiment a abrité l'École technique de photographie et de cinéma, aujourd'hui École nationale supérieure Louis-Lumière transférée à Noisy-le-Grand.
Cette maxime chrétienne est gravée sur le parchemin que l’enfant à gauche désigne à son camarade, au 1er étage.

Tournez à droite rue Blaise Degoffe. Félix, nous voilà !

L’immeuble faisant l’angle avec la rue de Rennes est un superbe témoignage de l’Art Nouveau, et de l’époque triomphale des grands magasins. Celui-ci est un ancien magasin Félix Potin (on voit encore l’inscription sur la coupole située sur le toit).

Tournez à gauche rue de Rennes, puis à gauche rue du Regard. Ecrivain et maréchal réunis.

Le côté pair de cette rue était couvert de champs au 17è siècle (quartier Notre-Dame…des Champs !). Louis XIII venait y chasser la perdrix. Le nom de la rue est dû au regard d’une fontaine attesté au 17è siècle. Quant à l’écrivain et au maréchal, il s’agit de Chateaubriand et du maréchal Victor, duc de Bellune, qui habitèrent tous deux au n°7, dans l’hôtel de Beaune.

J’écoute (difficile).

Au 37 rue du Cherche-Midi, se trouve un des tous premiers centraux téléphoniques de paris, le Central Littré. La gracieuse personne qui prononce ces mots, au-dessus du porche, est une des « dames du téléphone », qui s’annonçait ainsi lorsqu’un client souhaiter être mis en relation avec un numéro de téléphone.

Traversez le bd Raspail et continuez rue du Cherche-Midi. Combien de volatiles ?  (difficile).

Au 4è étage du 21 de la rue du Cherche-Midi, il y a cinq oiseaux sculptés. Au n° 19, se trouve la reproduction de l’enseigne qui a pris le nom de la rue, en 1675. La rue du Cherche-Midi est bien antérieure ; elle doit son nom probablement en raison d'une enseigne représentant un cadran solaire.

Continuez rue du Dragon en face. Cherchez la 18è lettre.

La 18è lettre de l’alphabet est le « R » C’est celle-ci que l’on trouve forgée sur le balcon du 2è étage du n°31 de la rue du Dragon. Le « R » est le monogramme de la famille de Rohan, ancienne propriétaire des lieux.

Ecrivain barbu sur le tard, aimant Notre-Dame de Paris et les misérables, entre autres.

Victor Hugo vécut au n°30 de la rue du Dragon (plaque).

Tournez à droite Bernard Palissy, puis à gauche à la fourche. Femmes au travail.

Deux cariatides supportent le balcon du 4 rue Bernard Palissy. On a, entre les deux cariatides engaînées, un plat, dont l’original est une œuvre de Bernard Palissy, orné de poissons, de coquillages et d’un serpent.

Tournez à gauche rue de Rennes. Vous êtes arrivé(s) au métro St Germain des Prés.