Balade n°58

(solution)

De la Porte de Clichy à Marx Dormoy

 

Départ de la balade métro porte de Clichy, côté boulevard Bessières.

 

Prenez la rue Fragonard. In nivo veritas.

Du côté droit de la rue, de part et d’autre de la station de RER, des vignes sont plantées. 

Tournez à droite dans la rue du Gouverneur.

Tourner à droite rue de la Jonquière, Gouverneur du Canada. 

Entrez dans le square du colonel Manhès, sur votre gauche (après la grille). Pour des joueurs de tennis.

 Deux tables de tennis de table se trouvent un peu plus loin, dans le square.

Sortez du square par la droite, et prenez le passage Berzelius. Tournez à gauche rue Pouchet, puis à droite rue Navier. Cherchez le jeune fusillé (difficile).

 Tourner à droite rue Baron. Au n°34, vous trouverez une plaque commémorant la mémoire de Guy Môquet.

Tournez à gauche rue de la Jonquière. Pour la cuisine, matin et soir, vive les Fours Isambart (très difficile) !.

 Au 44 rue de la Jonquière, une vieille plaque publicitaire est aux ¾ effacée. Il faut vraiment déchiffrer….

Tournez à gauche rue Jean Leclaire. Dans le square, cherchez la féministe ;

Dans le square des Epinettes, la statue de Maria Deraismes est à votre droite en entrant. 

Ami des ouvriers (difficile).

Jean Leclaire est statufié au fond du square, après le kiosque. Ce fut un bienfaiteur des ouvriers. 

Sortez su square à droite et prenez la            rue Maria Deraismes à gauche. Traversez l’avenue de St Ouen, prenez la rue Lagille en face, puis la rue F Gémier à gauche. Elles boudent ?

 Aux n° 26 et 28 de la rue, deux femmes se tournent le dos..

Traversez la passerelle, puis tournez à droite rue Leibniz. Prenez le premier passage.

Prenez le passage Charles Albert sur la gauche.  

L’oie qui sonne.

La porte d’entrée du n°21 est surmontée d’une cloche, elle-même surmontée d’une oie.

Tournez à droite boulevard Ney. Pour faire du cidre, une tarte ou du calva (difficile)?

Au 131 boulevard Ney, au-dessus de la porte, un personnage secoue un pommier, et met les pommes dans son panier.

Ancien confrère de Bricard, Fichet ou de Louis XVI (difficile).

Dans l’encastrement entre le 119 et le 121 boulevard Ney, cet atelier miraculeusement conservé abritait un serrurier. On peut encore deviner, malgré la peinture presque effacée son nom : Mathieu Barré, charpentier du fer. 

Tournez à droite rue Jean Dollfus, puis à gauche rue Bonnet. De la vigne qui ne risque pas de faner.

Un décor de mosaïque représentant des feuilles de vigne parcourt la façade du n°35 de la rue Bonnet. Cette rue s’appelait rue des Vignes jusqu’en 1875.Ceci explique sans doute cela.
Profitez-en pour admirer le superbe immeuble du n°21.

Traversez le square, puis prenez le passage St Jules à droite. Traversez la rue Belliars et prenez le passage du Champ Marie en face. Pour pantoufler.

 La rue du Champ Marie porte le nom d’un ancien lieu-dit. Au bout du passage, juste en face, une vieille enseigne « Fabrique de pantoufles ».

Prenez la rue Damrémont à droite. La tête à Toto (très difficile) ?

Sur les balcons du 136 rue Damrémont, les motifs rappellent curieusement  les chiffres 0 et le signe +. Ainsi, on peut facilement lire, sur chacun des balcons : 0+0 (= la tête à Toto) !

Tristan et Iseut ou Héloïse et Abélard (difficile) ?

Deux têtes de personnages médiévaux sont sculptées au 3è étage du 132 rue Damrémont. 

Tournez à gauche rue Championnet, puis à gauche rue V Compoint. Prenez ensuite la rue G Rouanet. Traversez la rue du Ruisseau. Dans le passage, entrez uniquement si vous faites moins de 3,5 tonnes.

La rue du Ruisseau rappelle le souvenir d’une source qui prenait naissance à Montmartre, à l’emplacement de l’actuelle place Constantin Pécqueur. Son eau pure, connue dès l’antiquité, était réputée pour être miraculeuse et des guérisons miraculeuses lui furent attribuées. Quant au passage, il s’agit du passage Penel. Tout de suite en y entrant, levez les yeux. Une plaque mentionne : « Vois privée interdite aux camions de plus de 3,5 tonnes ». Ça devrait aller.

Tournez à gauche rue Championnet, puis traversez la place Albert Kahn, et continuez dans la rue Championnet. Héros du rail.

 Au 58 rue Championnet, une plaque commémore le souvenir de Marius Lefebvre, un cheminot résistant mort en déportation à Dachau en 1945.

Tournez à droite passage du Roi d’Alger, puis à gauche dans la rue éponyme. Parfait pour l’apéritif (difficile).

Une ancienne enseigne « Glace à rafraîchir » est encore visible au 14 de la rue du Roi d’Alger. 

Impossible de lire l’heure.

Et pour cause…Sur la façade  du n°19 de la rue, il y a un cadran solaire au 1er étage. Mais sans son aiguille, impossible de lire l’heure. 

Prenez le passage Kracher en face puis la rue Amiraux. Tournez ensuite dans la rue H Lachapelle. Salle de bains géante.

Tourner à droite rue H Lachapelle ; la piscine des Amiraux  est devant vous. L’ensemble est l’un des très rares exemples d’architecture hygiéniste à Paris. Il fut construit en 1927 selon des normes d’hygiène très en avance pour l’époque. Quant à la piscine, elle remplaça le cinéma prévu à l’origine. On peut la voir dans « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », de JP Jeunet.

Pommes sans pépins.

Au n°7 de la rue, au-dessus de la porte d’entrée, sont sculptées des pommes. 

Noël en toute saison.

 Au n°3 de la rue, au-dessus de la porte d’entrée, sont sculptées des branches de houx.

Tournez à droite rue Boinod, puis à gauche rue du Nord. Route des mareyeurs de la Manche aux Halles de Paris. Prenez-la à droite.

Tourner à droite rue des Poissonniers. C’était la rue qui, dès le 12è siècle, reliait les halles de Paris à la Manche et à la mer du Nord. Pendant des siècles, une noria de voitures à cheval transportait, jour et nuit, les poissons et fruits de mer dont les Parisiens étaient friands. Ils étaient conservés au frais sous des tapis d’algues humides, et des pains de glace. Les Parisiens appréciaient tout particulièrement les harengs et les huîtres, dont on a retrouvé des montagnes de coquilles dans les déchetteries découvertes lors de la construction des halles Baltard, sous le Second Empire.

Tournez à gauche rue Ordener, puis à droite rue Ernestine. Passez ensuite sous le porche du n°6.  Au n°7 de la rue Emile Duployé, on distingue la base ronde d’un bâtiment (tour, moulin ?) disparu depuis longtemps. Tournez à droite rue Stephenson, puis à gauche rue Doudeauville.
Préfecture de la Saône et Loire (difficile).

A l’angle des rues Doudeauville et Jean Robert, subsiste une vieille enseigne : « A la ville de Mâcon ». C’était un troquet parisien très typique.

Tournez à gauche rue Marx Dormoy. Vous êtes arrivé(s).