Balade n°91

De la place des Victoires au métro Bonne Nouvelle

Découvrez le quartier de la Bourse, de la place des Victoires, du Sentier ainsi que la Galerie Vivienne grâce à une balade numérique ludique  

Départ de la balade place des Victoires.

 


Prenez la rue Croix des Petits Champs.
En gros et en détail (difficile).

 


Petite croix (difficile).

 

 

Tournez à gauche rue Coquillière, puis à gauche rue Hérold.
Chirurgien-adjoint (difficile).

 

 
Combien de machines ?

 


Cherchez la rue Pagevin (très difficile).

 


Traversez la rue Etienne Marcel, et prenez la rue d’Argout. Remarquez le très bel hôtel du n° 56.
Tournez à droite rue Montmartre, puis à gauche rue Mandar.
Gaz et paix à tous les étages.

 

 


Tournez à gauche rue Montorgueil. Cette rue fut ainsi nommée parce qu’elle menait au Mons Superbus ou Mont Orgueilleux, dont le sommet est actuellement rue Beauregard (même étymologie ; on a une belle vue (un beau regard, du haut de ce « mont »).

Le Rocher de Cancale, au n° 78, a une histoire particulière.
Fondé en 1804 par Baleine, le restaurant avait pour spécialité les huîtres que l'on vient manger après le spectacle de l’opéra anciennement situé au 59 rue Montorgueil. C'était le lieu à la mode où se retrouvaient dandies, lorettes, aristocrates et membres du Jockey-club. La carte des dîners de l'époque était pantagruélique : 10 entrées de mouton, 17 entrées de veau, 11 entrées de bœuf, 22 de volaille, 27 entremets et 30 desserts !

Il avait été choisi par La Reynière pour installer ses jurys dégustateurs en 1809 sous la présidence de son ami le Dr Gastaldy, puis de l’archi-chancelier Jean-Jacques Régis de Cambacérès.

C'est là que défilaient les personnages de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac : Henri de Marsay, Madame du Val-Noble, Coralie, Lucien de Rubempré, Étienne Lousteau, Dinah de La Baudraye, ainsi que leur créateur Balzac-lui-même. Le restaurant est notamment cité dans : Le Cabinet des Antiques, La Muse du département, Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes et d'autres œuvres.

C'est dans ces cuisines que le chef Langlais a créé en 1837 la sole normande.

Il a été fermé par Borel le successeur de Baleine en 1846. Puis rouvert sous le même nom dans un autre lieu avant de revenir rue Montorgueil, mais de l'autre côté de la rue au no 78.

Dans cet emplacement actuel, subsiste encore un Rocher de Cancale avec des fresques au premier étage exécutées par Paul Gavarni.

Tournez à droite rue Greneta. Remarquez l’ensemble des immeubles industriels des n° 41 et 43. Ils témoignent du passé artisanal et industriel du quartier.
Tournez à droite rue St Denis, puis à droite Passage du Grand Cerf.
Le passage est ouvert en 1825 sur l'emplacement de l'hôtel du Grand Cerf.
Cet hôtel qui appartenait à l'administration des Hospices avait été vendu le 10 avril 1812 à
M. Hermain. En 1830, au numéro 6 se trouve le siège du journal l'Extra-Muros où écrit assidûment le poètechansonnier et goguettier Émile Debraux.

L'architecture actuelle du passage le fait plutôt remonter aux années 1845 que 1825.
Il a été légué en 1862 à l'Assistance publique par l'héritier de la famille Monier. En 1896 le passage ne rapporte plus que 52 627 francs. Un rapport note que cette désaffection était due à ce trop grand abandon dans lequel on avait laissé l'immeuble.
Il faut investir pour l'entretenir et finalement l'Assistance Publique envisage de le vendre. Après des échecs, il a été finalement vendu en 1985. Cela a permis de le restaurer. Une séquence du film de Louis Malle « Zazie dans le métro » a été tournée en 1960 dans le passage.


Le Commerce et l’Agriculture.



.


Prenez la rue Marie-Stuart en face.
Suite au décret de saint Louis en 1256 interdisant la prostitution dans Paris, ces demoiselles doivent s’installer au-delà de l’enceinte de Philippe-Auguste (qui correspond à la rue Étienne-Marcel), d’où leur appellation de filles bordelières (ce qui donnera le mot bordel), notamment le long de la voie vers Saint-Denis (actuelle rue Saint-Denis).

La rue Marie-Stuart est à l’origine une des rues aux ribaudes (filles publiques, prostituées), sous le nom de « rue Tire-Vit » (vit est synonyme de pénis, du latin vectis, soit une barre ou un levier), tout comme sa voisine la rue Dussoubs s’appelait la « rue Gratte-Cul ». Elle s’appela aussi rue Tire-Boudin, tout aussi expressif.

Cherchez le cygne (difficile).

 

 

Tournez à droite rue Montorgueil.
Inventeur du baba au rhum (difficile).


 

 

Il regarde passer les trains…des passants !

 


Tournez à droite rue St Sauveur.
Daniel et Arlette, Dominique et Anne, Diogène et Artémis, Didier et Alphonsine ?

 

 


Café-liqueurs.

 

 

 

Traversez la rue Dussoubs.
Cherchez Turlupin.

 

 



Tournez à gauche rue St Denis.
Cherchez la Nonciation (très difficile).

 

Prenez l’ancienne impasse.

  


Tournez à gauche rue de Palestro. Cherchez Félix.

 

 

Traversez la rue de Réaumur, et continuez rue de Palestro.
Tournez à gauche rue du Caire.
7 ou 9 ?

 

 

Traversez la rue St Denis et tournez à droite place du Caire.
Combien de déesses ?

 

Tournez à droite rue d’Aboukir, puis à gauche rue St Philippe, puis à gauche rue de Cléry.
Elle illumine l’entrée (difficile).

 

 

Cherchez Ste Catherine.

 

 

Tournez à droite rue Poissonnière.

Le plus grand cinéma de France.

 

Vous êtes arrivé (s) au métro Bonne Nouvelle.