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Balade n°64 - De la Conciergerie au Panthéon - solution

 

Balade n°64

(solution)

De la Conciergerie au Panthéon

 

Départ de la balade à la pointe de l’Île de la Cité, quai de l’Horloge, devant la Conciergerie.

 

Signe de pouvoir (difficile).

Un sceptre de justice se trouve au-dessus de la porte d’entrée de la Cour de Cassation, au 5 quai de l’horloge.

Tournez à gauche rue de Harlay. Il a imaginé le code qui porte son nom (difficile).

Juste à l’angle, au 3ème étage, un médaillon représente Napoléon 1er, promoteur du Code Civil, appelé aussi Code Napoléon.

Un autre empereur (difficile).

Deux aigles napoléoniens (Napoléon III, cette fois) trônent de part et d’autre du toit du Palais de Justice.

Tournez à droite quai des Orfèvres, puis à gauche sur le Pont-Neuf. Passez sous les centaures.

Passez sous le porche en face de vous, qui mène à la rue de Nevers. Les 4 centaures sont représentés sur un bas-relief, tout en haut du pignon de l’immeuble en briques.

Entrez dans la rue de Nevers. Si vous avez lu la nouvelle sur Paris le nez en l’air, vous apercevrez peut-être la petite fille à sa fenêtre (difficile).

Lisez la nouvelle, et vous connaitrez l’histoire de Marie, la petite fille à la fenêtre du 17 de la rue de Nevers, au 3ème étage de l’immeuble d’angle au-dessus de la petite cour. Si j’ai totalement imaginé l’histoire, les lieux, les dates, les noms de rues et de personnages et les événements sont absolument authentiques. Quant à Marie, je l’ai sans doute aperçue un jour de brouillard…

Cherchez la rue d’Anjou (difficile).

C’est l’ancien nom de la rue de Nesle. Il apparaît encore, gravé mais à-demi caché, sous la plaque de rue.

Vieux marchand de vin ? (difficile).

Au-dessus du porche du n°12, une grappe de raisin laisse à penser qu’il s’agissait, au 17è siècle (la maison date de 1620, et le bâtiment dans la cour est bien plus ancien, sans doute du 14è siècle) d’un marchand de vin, comme il en existait de nombreux à Paris .

Tournez à droite rue Dauphine, puis à droite dans le passage Dauphine. Dépasser l’arbre de paix, puis sortez rue Mazarine à gauche.

Il y a un olivier (en face d’un figuier) dans le passage.

A l’horloge, tournez à droite.

Il y a une horloge au 2è étage de l’immeuble à l’angle de la rue de l’Ancienne Comédie et de la rue de Buci.

Prenez la rue de Buci, puis la rue Grégoire de Tours à gauche Cherchez le sans-culotte (difficile).

Au 1er étage du 6 rue Grégoire de Tours, une enseigne datant du 17è siècle représente un sauvage nu portant une massue. Sous la Révolution, il fut tout naturellement appelé…le sans-culotte !

Gutenberg chez lui.

Au 117 boulevard St Germain se trouve la Maison des Libraires, construite en 1879 par Charles Garnier (celui de l’Opéra de Paris). Gutenberg, le premier imprimeur européen, est représenté sur la façade.

Continuez rue Grégoire de Tours. Cherchez l’intruse.

Sur la façade du 32 rue Grégoire de Tours, il y a quatre statues. L’une représente Hercule, une autre une déesse grecque, une autre le Christ. Enfin, la dernière, au 3è étage représente sans doute Ste Thérèse de Lisieux. Elle est beaucoup plus petite que les trois autres, n’a visiblement pas été sculptée à la même époque que les trois autres. C’est elle l’intruse.

Vieil ébéniste.

Vieille enseigne d’ébéniste au 40 rue Grégoire de Tours : « Aristide Blain, menuisier ébéniste »...

Tournez à droite rue des Quatre vents. Ce curieux nom vient de l’enseigne d’une auberge du 17è siècle qui représentait quatre angelots soufflant dans les quatre directions. Tournez ensuite à gauche rue de Seine. Indispensable à son activité (très difficile).

Sur la façade du 78 rue de Seine, une ruche est sculptée sur une enseigne. Une plaque rappelle que ce magasin était « La Manufacture Royale de cire », fondée en 1643.

Tournez à droite rue St Sulpice. Cherchez le Petit Bourbon (difficile).

C’est l’ancien nom de la rue. Il est gravé à l’angle des rues de Seine et St Sulpice.

Un numéro bien encadré (difficile).

Le 18 de la rue St Sulpice est dans un cadre sculpté.

Protégé par Méphisto et Belzebuth.

Au-dessus du porche du 27 rue St Sulpice, deux diables cornus semblent menacer tout intrus. C’est l’Hôtel de la comtesse de Fougères, datant du 18è siècle. L’ensemble, y compris la porte, est classé.

Femme de lettres des Carpates.

Une plaque rappelle que Julia Hasdeu a vécu au 28 rue St Sulpice.

Tournez à gauche rue Garancière. Elle tient son nom d’une ancienne teinturerie à la garance, qui donnait une couleur rouge aux tissus.
Ancienne mairie.

L’hôtel de Sourdéac, au 8 rue Garancière fut le siège de la mairie de l’ancien 11ème arrondissement, de 1818 à 1849.

Ouvrière du miel.

Une abeille est sculptée au-dessus du porche du 10 rue Garancière.

Fontaine Palatine.

Au 13 rue Garancière, une plaque rappelle l’anecdote de cette fontaine posée en 1715.

Tournez à droite rue de Vaugirard. Cherchez l’étalon (difficile)

Sous les arcades, au fond, se trouve le dernier mètre étalon encore à son emplacement initial. .6 furent installés dans tout Paris par la Convention, entre 1796 et 1797. Les Français devaient s’habituer à cette nouvelle unité de mesure. Cette invention qui allait faire le tour du monde était montrée aux parisiens à des fins pédagogiques.

Tournez à droite après le compositeur.

Tourner à droite rue Férou, après la plaque dédiée à Jules Massenet, située au 48 rue de Vaugirard.

Bambins musiciens.

Dans la cour de l’hôtel particulier du 18ème siècle, au 1er étage de la façade, des bas-reliefs mettent en scène des bébés. Le premier à gauche représente un orchestre.

Trace de Rimbaud.

Le Bateau ivre, l’un des plus beaux poèmes d’Arthur Rimbaud, fut écrit en 1871. Il est reproduit sur le mur, de droite à gauche. L’impression laissée par ce graffiti géant est extraordinaire.

Vieux cul-de-sac (difficile).

Quand vous faites face au mur de Rimbaud, tournez la tête vers la gauche. Sur le mur d’angle, vous verrez l’ancien nom de la ruelle, obturée depuis : Cul-de-sac de Férou.

Une fontaine dans le dos.

Dans votre dos, toujours lorsque vous faites face au mur de Rimbaud, une petite fontaine se trouve au fond de la cour du IX rue Férou. Remarquez que la numérotation est en chiffres romains.

Tournez à droite rue du Canivet. Remarquez l’ancien nom gravé au bout de la rue. Tournez ensuite à gauche rue Servandini. Cherchez les fossoyeurs.

C’est l’ancien nom de la rue Servandini, gravé à l’angle.

Tournez à gauche rue Palatine.

Si vous avez le temps, n’hésitez pas à visiter l’église St Sulpice. Elle est magnifique, et vous y verrez quelque chose d’unique : le gnomon.  Un gnomon est un instrument de mesure astronomique formé d'une tige verticale projetant l'ombre du soleil ou de la lune sur un écran horizontal et permettant ainsi de mesurer leur hauteur au-dessus de l'horizon. Celui-ci est constitué d'un obélisque de marbre blanc de 10 m de hauteur surmonté d'une sphère de laquelle descend une ligne de cuivre jusqu'au sol. Cette ligne au sol est censée représenter le méridien de Paris. On dit qu'elle n'est pas tout à fait exacte. Elle date tout de même de 1722. Le roman de Dan Brown, Da Vinci Code, a ressuscité l’intérêt des touristes pour cette église et son gnomon.

En sortant de l’église, cherchez Massillon.

Sur l’une des faces de la fontaine de la place St Sulpice, se trouve Massillon. Ce dernier, évèque de Clermont d’Auvergne, était très apprécié dans son diocèse. Il ne retourna à Paris qu’une seule fois pour prononcer en l'abbatiale de Saint-Denis l’oraison funèbre de la duchesse douairière d'Orléans (la fameuse princesse Palatine), mère du Régent en 1722.

Au XVIIIe siècle, il fut souvent comparé à Bourdaloue et Bossuet. Ses sermons connurent de nombreuses éditions et ses Œuvres complètes furent plusieurs fois publiées au cours du XIXè siècle.

Tournez à gauche rue Bonaparte, puis à droite rue de Mézières, et à gauche rue Cassette. Ancien monastère.

Au 10 rue Cassette, une plaque indique l’entrée de l’ancien monastère des Bénédictines, rasé en 1792.

Symbole royal rescapé (difficile).

Au 17 rue Cassette, au-dessus de la porte, subsiste une fleur de lys en fer forgé. Rappelons que la Révolution a systématiquement effacé les symboles royaux et religieux. Quelques-uns ont échappé à la fureur des révolutionnaires, dont celui-ci.

Tournez à gauche rue Honoré Chevalier. Ancien garde-manger pour chevaux (difficile).

Sur le toit du 3 rue Honoré Chevalier (ex hôtel de Polignac) se trouve une lucarne à poulie. On s’en servait pour hisser les bottes de foin ou d’avoine au grenier, destinées à l’alimentation des chevaux, omniprésents à l’époque. En général, les écuries étaient situées dans la cour de l’hôtel particulier.

Tournez à droite rue du Pot de Fer

Ancien nom de la rue Bonaparte, gravé à l’angle de la rue.

Cherchez la boudeuse.

Une sculpture urbaine représente une femme boudeuse assise sur un banc, placée devant l’entrée de l’Institut Hongrois, au 92 rue Bonaparte.

Continuez rue Guynemer. Entrez dans les jardins du Luxembourg par la première entrée sur votre gauche. Prenez la première allée à droite. Cherchez Sylène.

Une sculpture de Dalou représente Sylène. Celui-ci, père nourricier de Dyonisos, dieu grec du vin, est représenté ivre, sur un enchevêtrement de corps.

Tilleul slovène.

Une plaque au sol devant un tilleul rappelle que cet arbre a été planté en 2011 par le président de la Slovénie.

Quand vous aurez trouvé l’amant de Rimbaud, tournez à gauche, puis prenez la direction du rucher.

Tournez à gauche après le buste de Verlaine, puis à droite en direction du rucher.

Dirigez-vous vers Miss Liberty.

Tournez à droite vers la statue de la Liberté. Remarquez au sol la plaque commémorant le souvenir des victimes des attentats du 11 septembre 2001.

Cherchez le Polonais amant de George Sand (difficile).

Le buste de Frédéric Chopin est un peu plus loin, dans un massif, après la statue du discobole grec.

Après le boulodrome, cherchez le franco-argentin (difficile).

José-Maria de Heredia est né à Buenos Aires en 1842. Sa statue est située à un carrefour.
Après les abeilles, sortez des jardins après le pavillon (difficile).

Mettez-vous au milieu du carrefour ; prenez la voie de droite en regardant le buste de J M de Heredia. Les ruches du Luxembourg sont sur votre gauche.

Tournez à gauche rue d’Assas, puis à gauche rue Auguste Comte. Célèbre guyanais.

Le buste de Gaston Monnerville, guyanais de naissance et ancien Président du Sénat, se trouve face à la grille d’entrée du Luxembourg. Il tourne le dos à l’esplanade qui porte son nom.

Continuez rue Auguste Comte. Cherchez les deux pachydermes.

Deux superbes éléphants sont sculptés au-dessus des fenêtres de l’entresol du 7 rue Auguste Comte.

Traversez le boulevard St Michel, et prenez-le à gauche. Cherchez l’arbre d’Armand (difficile).

L’immeuble d’angle place Louis Marin est l’ancien siège des Editions Armand Colin. Son enseigne est restée gravée sur la façade au 2è étage. L’Arbre du Savoir, ses deux initiales A et C, et sa devise.

Continuez boulevard St Michel. Cherchez César (difficile).

Au 95 boulevard St Michel, au 2è étage, vous verrez une plaque qui rappelle le souvenir de César Franck, célèbre compositeur, et de Louis Marin.

De cuivre, de plomb, de fer de charbon ?

Ecole des Mines au 58 boulevard St Michel.
Précurseur du téléphone.

Edouard Branly, inventeur du télégraphe sans fil, habita au 87 boulevard St Michel.
Mur tragique (difficile).

Au 60 boulevard St Michel, on voit encore les impacts d’un bombardement de 1918, ainsi que ceux des balles et obus tirés pendant la Libération de Paris en 1944.
Tournez à droite rue Royer-Collard. Pour ne pas payer trop d’impôts (difficile).
Au 20 rue Royer-Collard, la dernière rangée des fenêtres des 1er au 5è étage est obstruée. Un impôt sur les fenêtres explique ceci.

Traversez la rue Gay-Lussac et continuez rue Royer-Collard. Sur le toit des n° 4 et 9 de cette rue vous verrez deux nouvelles lucarnes à poulie. Tournez à gauche rue St Jacques. Il ne risque pas de tomber du balcon.

Un trompe-l’œil peint au 1er étage rue Malebranche, représente un enfant au balcon, son petit chat dans les bras.

Tournez à droite rue Soufflot. Vous êtes arrivé(e)s.

 

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