Anecdotes
Anecdotes 11è arrondissement


11/0009 Une cité où l'on aimerait vivre...

La cour Damoye... Si vous ne la connaissez pas, courez-y ! Cette rue privée reliant la place de la Bastille à la rue Daval est une ancienne cité ouvrière du 19è siècle, qui a pu conserver, malgré l'appétit des promoteurs, son caractère et sa tranquillité. Longue de 120m, elle fut le théâtre du tournage de nombreux films. Les bâtiments sont signalés par des plaques aux noms évocateurs: "Les philosophes", "Les étudiants", "Les amoureux", "Les artisans"...

11/0010 La rue mal nommée

La rue des Boulets n'a rien à voir avec les projectiles envoyés par les canons d'antan. Il s'agit en fait d'une déformation d'une ancienne ... plantation de bouleaux !

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11/0012 Une rue bien nommée

La rue du Chemin Vert rappelle la sente sinueuse de 1650, qui desservait les maraîchers avoisinants. Eh oui, à cette époque, nous étions à la campagne, à cet endroit !

11/0013 Les Parisiens parlaient mal !

Beaucoup de noms de rues sont des déformations, au fil du temps, de noms propres ou communs issus de l'antiquité ou du Moyen-Age. Ainsi, la barrière de Riom est devenue...rue de l'Orillon !

11/0014 Un hommage bien mérité

Au 201 Boulevard Voltaire, un buste en ronde-bosse d'Alexandre Dumas rend hommage au grand romancier. Encastré dans une niche, encadré des palmes de la gloire, la liste de ses oeuvres est gravée au-dessus du buste, entre deux chaînages.

11/0015 Une vraie-fausse trace de la prise de la Bastille

Au 3, place de la Bastille, on peut voir l'impact d'un boulet de canon dans un mur, avec la mention "Souvenir du 14 juillet 1789". Extraordinaire ! Un témoignage de la prise de la Bastille ! Oui, mais...l'immeuble en question n'était pas encore construit à cette époque ! Ah c'est malin !

11/0016 Paroisse en sous-sol

Vous ne trouverez pas facilement l'église du Bon Pasteur. Pour une bonne raison: elle est invisible depuis la rue. Pour y accéder, vous devrez passer sous une dalle de béton, surplombée d'habitations à loyer modéré et descendre largement sous le niveau de la rue.
Située 177 rue de Charonne, elle est, comment dire, très sobre. A vrai dire, peu de décoration, un énorme chaudron en cuivre faisant office de fonds baptismaux, et c'est à peu près tout!
Il ne reste de l'ancienne église située à la même adresse, mais en surface, que le motif sculpté que l'on peut voir sur le champ du mur pignon.

11/0017 Une association incroyable

L' Association des Vignerons de Paris existe bel et bien ! En fait, son siège est situé près du métro Charonne, 42 rue Léon Frot. Peuvent y adhérer tous les Parisiens ayant au moins un pied de vigne, qu'ils cultivent amoureusement dans leur jardinet, sur leur balcon ou leur terrasse. Les 20 (sans jeu de mots) arrondissements de Paris sont contributeurs, et au total plus de 250 membres font partie du club. Le jus des terroirs indigènes de nos 20 arrondissements sont collectés une fois par an, et mélangés, pour donner naissance à environ 1 000 bouteilles, le Clos Montmartre, vendues au profit d'une oeuvre caritative. L'étiquette est dessinée par un artiste contemporain différent chaque année.

11/0018 Un zouave guérisseur qui jouait du trombone !

Cumuler ces trois particularités n'est pas banal, reconnaissons-le. C'est pourtant l'histoire singulière du zouave Jacob, né en 1829. Tenu pour un grand guérisseur, il officia pendant des décennies rue de la Roquette. Son succès était tel que, près d'un siècle après sa disparition (il est décédé en 1913), ses admirateurs viennent toujours fleurir sa tombe, au cimetière de Gentilly. Sur celle-ci on peut lire: "Iessus Christina, rédempteur des Indous". Véridique !
On sait de lui qu'il jouait du trombone à ses clients après chaque consultation, et qu'on lui attribuait le pouvoir de guérir toutes les maladies; on venait de très loin pour le consulter, même de l'étranger !
Ce fut aussi le créateur de la psycho-hypnothérapie de groupe.
Comme quoi, on peut faire le zouave et réussir dans la vie !