Anecdotes
Anecdotes 9è arrondissement


09/0016 Un arrondissement très patriotique

Les trois couleurs nationales sont représentées par des rues de cet arrondissement: la rue Bleue et la rue Blanche, ainsi que la rue Rougemont ! Décidément, c'est bien l'arrondissement le plus patriotique.
(Si, si, vérifiez !).

09/0017 Un festival de queues

En tout bien tout honneur, l'Académie de Billard, au 84 rue de Clichy, ne peut pas être ignorée. Sa façade décorée évoque de manière réaliste sa vocation. L'établissement compte 16 tables: 5 billards français, 1 snooker (grand billard anglais), 2 table pools (petit billard anglais), et 8 billards américains.
D'autres queues moins ludiques, étaient celles des chevaux que les Allemands y avaient installés pendant l'Occupation; en effet, ils avaient réquisitionné l'Académie pour la convertir en écurie.

09/0018 Le premier music-hall

Au n°28 du boulevard des Capucines, fut aménagé l'Olympia, en 1893. Ce nouveau "music-hall", le terme étant inventé pour l'occasion, eut pour vedettes Liane de Pougy, Loïe Fuller, Emilienne d'Alençon, et surtout la Belle Otero. Bruno Coquatrix le dirigea de 1952 à 1979. Edith Piaf, Georges Brassens, Gilbert Bécaud, Juliette Gréco, Barbara, William Sheller, Johnny Halliday, Eddy Mitchell entre autres, s'y produisirent. Menacée de disparition par la rénovation du quartier Edouard VII en 1997, elle fut reconstruite à l'identique par son propriétaire, la Société Générale.

09/0019 Un lycée ... comment dire ? Très bien coté !

Le Lycée Condorcet, l'un des quatre premiers lycées de France créés par Napoléon 1er en 1804, a, c'est le moins que l'on puisse dire, remarquablement assuré sa fonction. Parmi ses anciens élèves, on trouve, entre autres: les Goncourt, le physicien Ampère, Nadar l'inventeur de la photographie, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Morny, Haussmann, Marcel Proust... Etonnant, non ?

09/0020 Quand un banquier entretient une danseuse

Eh bien, il lui offre une superbe maison ! Celle que vous pouvez admirer au 44 de la rue Taitbout, parée de bas-reliefs de l'époque Empire fut le cadeau du banquier Aguado à sa maîtresse, une danseuse; comme quoi l'expression "entretenir une danseuse" avait vraiment un sens. Et aujourd'hui ?

09/0021 Une église souvenir d'un village disparu

L'église Notre-Dame de Lorette a remplacé au 19è siècle une ancienne église, Notre-Dame des Porcherons, dite aussi des Cabaretiers. En effet, elle était située sur le territoire du village aujourd'hui disparu des Porcherons. Elle se situait à la hauteur du 62/64 rue Lamartine.

09/0022 Une querelle profitable

Place Pigalle, le café de la Nouvelle Athènes, au n°9, était le point de ralliement des intellectuels à l'époque des impressionnistes. Zola, Verlaine, Degas, Maupassant, Monet, le fréquentèrent assidûment. A la suite d'une querelle avec le patron, les clients du café se rendirent en face au Café de Pigalle, et dirent en entrant: "Ca sent le rat mort ici !" créant ainsi le succès du très illustre café du Rat mort...

09/0023 Cheval mortel

Rue des Martyrs, au n° 49, subsiste le pavillon dans lequel Géricault installa son atelier en 1813. Passionné de cheval, il montait tous les matins sa monture à Montmartre. Un jour, il fit une très mauvaise chute et mourut des suites de son accident en 1824.