Anecdotes
Anecdotes 6è arrondissement

 

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06/0042 Croix-Rouge, Rouge-Bonnet

Le nom de cette station de métro fantôme provient du carrefour de la Croix-Rouge.
Cette station fut fermée le 2 septembre 1939, lors de l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale de la France et de la mobilisation des agents de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), et n'a jamais été rouverte, en raison d'une trop grande proximité avec la station Sèvres - Babylone.
L'arrêt de bus se trouvant au même endroit portait encore ce nom jusqu'au 31 décembre 2005 avant d'être renommé Michel-Debré,  nom attribué par arrêté municipal du 14 novembre 2005 en hommage à Michel Debré, Premier ministre de la Cinquième République et corédacteur de la Constitution. Il n'existe de ce fait plus aucune trace actuelle de ce toponyme du quartier attesté depuis plusieurs siècles, et qui donna son nom à une section révolutionnaire de 1790 à 1793, la section de la Croix-Rouge, renommée ensuite section du Bonnet-Rouge. Révolution, que de bêtises on a faites en ton nom!

06/0043 Le mètre-étalon publicitaire

Au 36 rue de Vaugirard, à droite du porche, apparaît un étonnant mètre-étalon, incrusté dans le mur. En 1795, la Convention décida en effet d'uniformiser le système des mesures en France et de remplacer les toises et les pieds par le mètre. Cette révolution (sans jeu de mots!) bouleversa les habitudes de la population de l'époque.
Afin de familiariser les Parisiens avec cette nouvelle mesure, pas moins de seize mètres-étalons en marbre furent installés dans des endroits fréquentés de la capitale. Celui de la rue de Vaugirard est le seul qui subsiste à son emplacement d'origine. Le mur où il est scellé est d'ailleurs la propriété de l'Agence des Poids et Mesures.

06/0044 L'autre obélisque

Il y a un autre obélisque à Paris. Celui de la place de la Concorde n'est pas seul.
L'église Saint Sulpice est bien connue pour sa tour inachevée, et ses fresques de Delacroix. Mais si vous observez attentivement l'aile gauche du transept, vous y découvrirez...un obélisque de marbre blanc de 10,72 mètres de haut ! Sur toute sa longueur court un fil de cuivre. Construit en 1727, il représente la course du soleil qui pénètre dans l'église par un trou situé dans la fenêtre sud de la croisée. Le rayon termine sa course à son extrémité nord, sur l'obélisque, où sont tracés des repères verticaux. En fonction de la hauteur atteinte par le rayon du soleil sur l'obélisque, on arrivait ainsi à déterminer l'équinoxe de printemps, le dimanche de Pâques et l'heure de midi. Cet ensemble est ce l'on appelle une méridienne, même si le Méridien de Paris passe quelques dizaines de mètres à l'est.