Anecdotes
Anecdotes 4è arrondissement

 

Faites une balade numérique ludique avec votre mobile, pour découvrir autrement l'île de la Cité et l'île St Louis

 


04/0008 Un graveur imprévoyant

Rue Jean Beausire, tout près de la Bastille, il reste encore les noms de rue gravés dans la pierre. Observez attentivement l'une d'entre elles: le graveur, n'ayant plus la place nécessaire pour graver le nom entier, le E final de Beausire est situé au-dessus du nom de rue !

04/0009 Décidément, la crue de 1910...

...a laissé des traces ! vous en trouverez une rue des Ursins, où une plaque émaillée indique le niveau maximum atteint.

04/0010 Un boulet qui a la vie dure

Sur l'une des façades de l'Hôtel de Sens, rue du Figuier, subsiste un boulet fiché dans le mur par les révolutionnaires de 1830, pendant les Trois Glorieuses.

04/0011 Encore une tête qui tombe...

Dans l'Ile St Louis, à l'angle de la rue Le Regrattier (elle abritait des marchands d'épices, les "regrattiers" en vieux français) et du quai de Bourbon, vous pourrez voir une statue de St Nicolas décapitée par les révolutionnaires de 1792. Vous y verrez aussi l'ancien nom de la rue, gravé dans la pierre, "Rue de la Femme sans Teste". C'était l'enseigne d'un cabaret, représentant une femme décapitée, tenant un verre de vin à la main, avec la devise: "Tout est bon". Signification philosophique et un tantinet mysogine, selon laquelle d'une femme sans tête, rien de mauvais ne peut venir...

04/0012 Qui a volé les statues ?

Sur le Pont Marie, les niches sont vides. Les statuettes qui devaient y être installées ont en fait été oubliées suite à la reconstruction de l'ouvrage, après sa destruction lors d'une crue de la Seine, le 1er mars 1658.

04/0013 La signature des tailleurs de pierre

Rue des Jardins St Paul, en face du lycée Charlemagne, une cour est en partie bordée par les murs de l'enceinte de Philippe Auguste (construite entre 1190 et 1220), flanqués de tours (au 55 rue des Francs Bourgeois, dans la cour du Crédit municipal, par exemple; seule la base de la tour est d'origine).
On y distingue encore les marques des tailleurs de pierres (des croix). Ces "signatures" leur permettaient d'être payés selon le nombre de pierres qu'ils avaient taillées, et qu'ils pouvaient ainsi dénombrer facilement grâce à ce signe distinctif, propre à chaque artisan. Toutes sortes de signatures étaient utilisées (cercles, étoiles, traits, croissants, coeurs...).

04/0014 Rue des Blancs Manteaux ? Quel drôle de nom !

Elle doit son nom au premier ordre religieux qui y résida, en 1258, sous la protection de St Louis.
Il s'agissait de l'Ordre des Serfs de la Vierge, frères mendiants vêtus de manteaux...blancs.

04/0015 Des commerçants peu recommandables...

Rue Chanoinesse, à la fin du 14è siècle, s'élevaient côte à côte la maison d'un barbier et celle d'un pâtissier fort renommé pour l'excellence de ses pâtés. Les chanoines voisins avaient l'habitude d'héberger des étudiants étrangers. De temps en temps, l'un d'eux disparaissait... On le croyait victime des truands qui pullulaient à l'époque. Mais, un jour, le chien d'un étudiant allemand disparu intrigua les condisciples de son maître par son comportement. Il hurlait à la mort devant la boutique du barbier pendant des journées entières. Pressé de questions, le barbier finit par avouer qu'il égorgeait les jeunes gens, puis les revendait à son voisin le pâtissier, qui en faisait des pâtés. Les deux compères furent brûlés vifs, et leurs maisons rasées. Pendant plus d'un siècle, la place resta vide, par superstition. Le lieu maudit est actuellement occupé par le garage des gardiens de la paix motocyclistes. N'y voyez aucun rapport...