Anecdotes
Anecdotes 2è arrondissement

02/0080 Des britanniques très parisiens

SOS Météores, la Marque Jaune, les 3 formules du professeur Sato, l'énigme de l'Atlantide...Alors, cela ne vous dit rien ? Et si je vous dis Olrik? Bon sang, mais c'est bien sûr ! Blake et Mortimer ! Les fameux détectives anglais, créés par le dessinateur E. P. Jacobs, si amoureux de notre capitale, descendent toujours à l'hôtel Louvois, dans la rue éponyme, lors de leurs aventures parisiennes. La rue Louvois existe bel et bien, mais ne cherchez pas l'hôtel, ce n'est que pure invention.

02/0081 Coup de canon pour pouvoir boire des canons

On prétend souvent que les Français, et les Parisiens en particulier, sont adeptes du système D.
D comme débrouille toi.

Parfois, ce don atteint des sommets d’ingéniosité. Le 23 février 1848, aux heures troubles de la révolution naissante qui allait entraîner l’avènement de la IIème République, un malencontreux coup de canon défonça la loge d’une concierge. L’immeuble se situe au 23 boulevard des Capucines.
Mais ce coup de canon ne fut pas perdu pour tout le monde. La concierge, miraculeusement épargnée, eut l’idée géniale d’exploiter l’ouverture béante qui mettait sa loge de plain-pied avec le trottoir. Ainsi naquit le café « Le Trou dans le Mur ». De petit débit de boissons de quartier, il devint très vite un bar chic, où se bousculait le Tout-Paris. On dit même que c’est entre ces murs (étroits) que fut créé à Paris en 1910, une spécialité britannique promise à un bel avenir : le croque-monsieur. Il fut rebaptisé "The hole in the wall" dans les années 1980.

02/0082 Deux rues pour lui tout seul !

Louis Vivien, seigneur de St Marc, échevin de Paris, présente une rare particularité, qu'il ne partage qu'avec deux autres bienheureux dans Paris (v. anecdotes 8è arrondissement), celle de posséder deux rues à son nom. En effet, si vous vous promenez (le nez en l'air, bien sûr) dans les rues Vivienne et St Marc, eh bien sachez qu'il s'agit bien du même personnage.

02/0083 On y revient ...par plaisir !

A l'angle du 51 rue de Réaumur et du boulevard de Sébastopol, l'immeuble Félix Potin (1910) domine  le secteur de toute sa hauteur. Ses décors polychromes, ses abeilles et ses gerbes de blé sculptées symbolisent l'abondance et l'activité commerciale. Cette marque, disparue depuis des années reste encore dans les mémoire des "vieux" Parisiens, dont je fais partie. Félix Potin, on y revient...

02/0084 Un cabaret très discret

Au dessus de la porte d'entrée du 9, rue Montorgueil, on distingue très nettement un croissant de lune sculpté, entouré de nuages. C'est le seul élément de décor qui subsiste d'un cabaret célèbre à l'époque (en 1730). C'est aussi l'une des très rares enseignes sculptées que l'on peut encore voir à Paris. On peut aussi distinguer, au niveau de la fenêtre centrale du premier étage, un mascaron à tête de femme.