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Ça s'est passé à Paris un 3 décembre

Écrit le jeudi 30 novembre 2017 04:29

jeudi, 30 novembre 2017 04:29

Ça s'est passé à Paris un 3 décembre

Le 3 novembre 1996

Attentat terroriste au RER Port-Royal



Le 3 décembre 1996 à 18 h 2, une bonbonne de gaz remplie d’explosif éclate dans une rame de la ligne B du RER en direction de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, à la gare de Port-Royal dans le 5e arrondissement de Paris. Deux personnes décèdent le jour-même. Le bilan final sera de quatre morts et 91 blessés.

L’explosion a été provoquée par une bonbonne de gaz, cachée dans un sac bleu, et déposée au départ du RER, à la gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV. Elle contenait, en outre, de la poudre noire et du soufre, tandis que des clous avaient été ajoutés pour renforcer son effet meurtrier. Un minuteur d’un modèle courant, en vente dans le commerce et à usage ménager, faisait office de retardateur. Ces mêmes ingrédients ayant servi à la fabrication de plusieurs des engins explosifs lors de la campagne d’attentats de 1995, ces constatations ont permis de supposer l’origine islamiste de cet attentat. Peu de temps après, une lettre du groupe islamique armé (GIA) à Jacques Chirac, sans revendiquer explicitement l’attentat, réclame notamment la libération d’Abdelhak Layada, l’un des chefs du GIA, emprisonné à Alger et condamné à mort. Le GIA, indique Antar Zouari, émir du GIA, « est dans la voie des tueries et des massacres. Nous faisons ce que nous disons. Les événements de ces derniers jours le prouvent ».

Trois des quatre juges antiterroristes sont chargés de l’instruction : Jean-Louis Bruguière, Laurence Le Vert et Jean-François Ricard.

Mis en place le 8 septembre 1995 à la suite de l’attentat à la voiture piégée devant une école juive de Villeurbanne, allégé en janvier 1996, le plan Vigipirate est réactivé après cet attentat.

L’attentat n’a pas été revendiqué, et les auteurs n’ont pas été identifiés.

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