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Ça s'est passé à Paris un 10 septembre

Écrit le jeudi 7 septembre 2017 11:45

jeudi, 07 septembre 2017 11:45

Ça s'est passé à Paris un 10 septembre

Le 10 septembre 1915

Naissance du plus célèbre palmipède français



Le Canard enchaîné fut fondé le 10 septembre 1915n 1,3 par Jeanne Maréchal et Maurice Maréchal, aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, notamment le plus ancien titre de presse satirique encore actif.

Son nom fait malicieusement allusion au quotidien L'Homme libre édité par Georges Clemenceau, qui critiquait ouvertement le gouvernement de l’époque. Ce journal (en français familier, ce « canard ») doit alors subir la censure de la guerre, et son nom est changé en L’Homme enchaîné. S’inspirant de ce titre, les deux journalistes Maurice et Jeanne Maréchal aidés par le dessinateur H.-P. Gassier décident d’appeler leur propre journal Le Canard enchaîné, dont le premier numéro paraît le 10 septembre 1915.

La première série, faite avec des moyens limités, se termine au cinquième numéro. Le journal renaît cependant le 5 juillet 1916, point de départ de la série actuelle. Le titre du journal a connu une variante : Le Canard déchaîné, du 15 octobre 1918 au 28 avril 1920.

Les deux canards de la manchette du journal (chacun dans une des oreilles du titre du journal) et les canetons qui s'ébattent dans les pages sont l'œuvre du dessinateur Henri Guilac, un des premiers collaborateurs du journal.

Le Canard enchaîné est au format « quotidien », composé de pages de 360 mm par 560 mm. Deux feuilles libres forment les huit pages de chaque numéro. L'impression est en bichromie, en noir et rouge écarlate, sur la première et la dernière page ; en monochrome noir sinon. À titre exceptionnel le 18 septembre 2013, la première page du numéro 4847 a été en trichromie (noir, rouge et jaune).

Depuis toujours, Le Canard enchaîné est considéré comme un journal politiquement indépendant. Ses partisans disent que, même s’il garde une sensibilité de gauche, il n’hésite pas à dénoncer toutes les dérives des politiques quel que soit leur bord politique. Farouchement attaché à son indépendance éditoriale et à son aspect critique, le journal refuse les annonceurs.

Il reste l’un des derniers journaux d’investigation en France. Ne se référant pas à l’AFP, contrairement à la majorité des quotidiens, Le Canard est connu pour renifler les scoops et n'hésite pas, d'après ses partisans, à publier les scandales quelles que soient leur nature et l'orientation politique des personnes impliquées. Ses partisans disent qu'à ce titre, il est craint, lu et informé par l’ensemble de l’échiquier politique, et n’éprouve pas plus de compassion envers une défaite d’un parti de gauche ou de droite, qui plus est si c’est un extrême. André Escaro, dessinateur du Canard enchaîné, a déclaré à cet égard : « la tendance actuelle du Canard, c’est l’objectivité. Ni gauche, ni droite »

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